29 novembre 2006

Ségolène Royal a choisi le thème de l'environnement pour son premier déplacement de candidate officielle du Parti socialiste à l'élection présidentiel

"La France est en retard parce qu'elle a manqué d'audace il y a dix ou quinze ans et qu'aujourd'hui, les expériences industrielles ne font pas en France", a-t-elle déclaré lors d'une table ronde organisée dans le cadre du salon Pollutec.

Selon la présidente de Poitou-Charentes, "les régions sont à l'avant-garde du développement en matière d'environnement". "Il nous faut nous appuyer sur les expériences qui se passent dans les régions et en tirer exemple sur le plan national", a-t-elle suggéré.
Le développement des éco-industries est "la clé du développement économique de la France et du retour à la croissance", a estimé Ségolène Royal, qui a jugé qu'on trouverait dans ce domaine "les emplois du futur".


"Il nous faut gagner la bataille de la recherche environnementale pour en faire la locomotive du développement économique de la France", a-t-elle affirmé.


La candidate socialiste a ainsi suggéré que l'Union européenne se dote "d'une fiscalité exonérant de TVA les investissements consacrés à la recherche et le développement dans le domaine de l'environnement" et de créer un "espace européen de la recherche" dans le domaine de l'environnement.


Protégée par un double cordon de gardes du corps, Ségolène Royal a évité le bain de foule, alors que les visiteurs se pressaient autour d'elle. Les plus chanceux ont réussi à la photographier à l'aide de leur téléphone portable.


La candidate était invitée par Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, et Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, qui la soutiennent depuis le début de sa campagne pour l'investiture socialiste.


Avant de regagner Paris, elle a passé un moment à huis clos avec les futurs candidats socialistes aux élections législatives à bord d'une péniche amarrée sur le Rhône.

Ségolène au Proche-Orient cette semaine

Ségolène Royal se rendra dans les jours qui viennent au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens.
"Elle sera dans les jours qui viennent au Liban, en Israël et en Palestine", a annoncé ce matin, Julien Dray sur Europe I, en précisant qu'une escale en Syrie n'était "pas à l'ordre du jour". "Elle a décidé de prendre les contacts préalables pour pouvoir agir si elle est élue présidente".
Invitée au Liban, Ségolène Royal se rend au Liban à l'invitation de la famille du ministre libanais de l'Industrie Pierre Gemayel, assassiné la semaine dernière. "La famille Gemayel lui a demandé de venir".

En Israël dimanche?
Selon un responsable israélien, Ségolène Royal se rendra en Israël pour une visite de deux jours à partir de dimanche.
"Ségolène Royal arrivera dimanche en Israël pour une visite de deux jours, pour des entretiens avec le Premier ministre Ehud Olmert et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni".
Par ailleurs, d'après deux quotidiens israéliens, le Yédiot Aharonot et le Maariv, la candidate socialiste doit également se rendre en Cisjordanie pour rencontrer à Ramallah le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Un équipe de campagne resserrée

Co directeurs de campagne : JL BIANCO et François REBSAMEN
Conseiller chargé de la coordination des portes paroles : Julien DRAY

Conseiller Spécial : Jack LANG

Directeurs adjoints : Patrick MENNUCCI en charge de l’organisation, Danielle BOUSQUET et Yvan COLLIN

Chargés de missions : Bruno LEROUX, Aurélie FILIPETTI et Ouarda KARAÏ

Mandataire financier : Dominique BERTINOTTI

Directeur de Cabinet : Christophe CHANTEPY

Chef de Cabinet : Camille PUTOIS

Chargées de l’animation des comités désirs d’avenir : Yvette ROUDY et Safia OTOKORE

Le conseil politique est constitué du Bureau National du Parti Socialiste présidé par François HOLLANDE élargi à des représentants du PRG.

Jean Marc AYRAULT et Jean Pierre BEL, Présidents des Groupes Socialistes à l’Assemblée Nationale et au Sénat, sont mandatés par la candidate pour l’animation parlementaire de la campagne

28 novembre 2006

Sondages : les jeunes et la famille

34% des jeunes de 15 à 25 ans préfèrent la candidate socialiste, loin devant Nicolas Sarkozy (14%), selon une enquête BVA. Ségolène Royal est en outre perçue comme la meilleure défenseure des valeurs familiales.

Ségolène, en tête chez les jeunes :
Une enquête d'opinion publiée lundi 27 novembre, place la socialiste Ségolène Royal très largement en tête chez les jeunes de 15 à 25 ans. Selon un sondage BVA (1) réalisé pour le magazine Citato et la radio Le Mouv, à la question "qui préféreriez vous voir élu président de la République ?", 34% des jeunes citent Ségolène Royal, contre 14% pour Nicolas Sarkozy.
Suivent Nicolas Hulot (6%), Jacques Chirac (5%), Olivier Besancenot (4%), Jean-Marie Le Pen (4%), François Bayrou (3%), Dominique de Villepin (2%), José Bové (2%), Arlette Laguiller (1%), Marie-George Buffet (1%) et Dominique Voynet (1%). Jean-Pierre Chevènement, Michèle Alliot-Marie et Philippe de Villiers n'apparaissent que lorsqu'on demande aux jeunes interrogés de citer deux noms.
11% des jeunes ne citent aucun des noms proposés, et 12% ne répondent pas.
Cependant l'enquête souligne que les jeunes sont encore largement susceptibles de modifier leur choix.


Ségolène Royal défenseure de la famille

Selon un autre sondage, Ségolène Royal est pour 38% des personnes interrogées la candidate "la plus proche en matière de défense de la famille et des valeurs familiales", contre 18% pour Nicolas Sarkozy.

C'est ce qu'indique un sondage Ifop pour le numéro de décembre d'Acteurs Publics, rendu public lundi 27 novembre (2).
Pour 56% des personnes consultées, le prochain président -ou présidente- de la République devra "aider toutes les familles quels que soient leurs revenus, alors que 36% pensent qu'il devra "aider uniquement les familles défavorisées".
Par ailleurs, 75% sont d'accord avec l'idée qu'une "famille recomposée est une famille comme les autres". En revanche, seuls 46% des Français partagent l'idée qu'un "enfant s'épanouit de la même manière si ses parents vivent en couple hétérosexuel ou homosexuel".

(1) Sondage réalisé par téléphone en trois vagues omnibus du 17 au 25 novembre 2006 auprès de 466 personnes âgées de 15 à 25 ans (méthode des quotas).

(2) Sondage réalisé par téléphone du 9 au 10 novembre auprès d'un échantillon de 956 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.

26 novembre 2006

Discours d'investure de Ségolène au congrès du 26 novembre




L'heure du repos n'est pas arrivée ...

Résultats du vote d'investiture pour l'Allier


Le comité local « Désirs d’avenir à Montluçon » a le plaisir de vous inviter à son deuxième forum participatif, le Jeudi 14 décembre 2006, à partir de 20h00, Ferme des Ilets, Espace Boris Vian, rue des Faucheroux à Montluçon.

Bernard Devoucoux, ancien conseiller régional, Président d’Allier Bio et administrateur d’Auvergne Biologique, Président du conservatoire des sites de l’Allier,


vous proposera de débattre sur le thème :

« L’excellence environnementale et l’après pétrole ?»
Comment sauvegarder la biodiversité en France ? Comment préparer efficacement l’après pétrole ?, …

Le verre de l’amitié clôturera cette soirée

24 novembre 2006

8 mois de campagne par "Envoyé spécial"


ENVOYÉ SPÉCIAL - SEGOLENE ROYAL


23 novembre 2006

"S'appuyer sur les régions pour faire marcher la France"

Ségolène Royal a déclaré jeudi que son "projet pour la France" allait "s'appuyer sur les régions qui marchent pour faire marcher la France", annonçant qu'elle ferait une tournée de toutes les régions pendant sa campagne présidentielle.


A l'issue d'une réunion avec les présidents socialistes des régions (22 sur un total de 26), la candidate du PS à l'Elysée a affirmé : "mon projet pour la France va s'appuyer sur les dynamiques régionales".


Elle a fait valoir que "les régions sont des lieux d'innovation, d'efficacité, qui sont au plus près des difficultés que rencontre le pays aujourd'hui".

Elle-même présidente de la région Poitou-Charentes, Mme Royal a indiqué qu'elle avait "décidé, sur la proposition des présidents de région, d'aller dans toutes les régions, pour voir ce qui marche".


"Je vais m'appuyer sur les régions qui marchent pour faire marcher la France. Toutes les régions ensemble, ça fait la France. Si toutes les régions marchent, la France marchera et les Français seront entraînés dans ce mouvement" pour apporter des réponses "aux problèmes de précarité et de chômage", a souligné la candidate.


Elle s'est déclarée soucieuse "de répérer les solutions concrètes, qu'on pourra généraliser au niveau national". "Ca, c'est la politique par la preuve", a-t-elle assuré.


Ségolène Royal a d'autre part indiqué que si elle était élue chef de l'Etat, elle inaugurerait "un nouvel espace de transfert des responsabilités" de l'Etat central vers les collectivités décentralisées.

Ségolène Royal en «phase d'écoute»

Elle n'entend pas faire de pause.

Ségolène Royal l'a redit hier, sur TF1, elle va maintenant «se tourner vers les Français» après avoir convaincu les militants socialistes. Faisant part de son «sentiment de fierté et de gravité» après son investiture pour 2007, la candidate socialiste à la présidentielle souhaite «conquérir la confiance» des électeurs, avec la volonté de «ne pas décevoir».
Pour cela, elle veut «remettre le peuple français au coeur du projet socialiste». Jusqu'à fin janvier, elle va donc procéder à une phase d' «écoute» , à travers «une campagne participative» et «des idées neuves» . «Il faut tenir compte de l'intelligence des gens», a-t-elle martelé.
Elle a d'ailleurs commencé à développer en quatre points son «projet concret» : éducation, lutte contre toutes formes de violence, pouvoir d'achat et environnement.

Son ambition : «Etre président de la République (...) c'est d'abord aimer la France pour que les Français s'aiment en elle.»

Par Pascal VIROT

22 novembre 2006

"Une autre étape s'ouvre aujourd'hui, c'est celle de la dynamique de victoire que nous devons engager dans le pays"

"Il y a eu le vote et ce vote a été clair, transparent, ample quant à son résultat. Aujourd'hui nous pouvons être collectivement fiers: les vainqueurs, en l'occurrence une, et les vaincus. Ce sont tous les socialistes qui ont gagné".

Ségolène Royal a su créer avec le pays un lien, quelque chose. Elle a été entendue, écoutée. Elle devait maintenant être capable, et elle l'est, de rassembler tous les socialistes. Aujourd'hui nous sommes ensemble, unis, mobilisés parce qu'une autre étape s'ouvre aujourd'hui, c'est celle de la dynamique de victoire que nous devons engager dans le pays en vue de la présidentielle."

19 novembre 2006

Communiqué du Parti Radical de Gauche

Le Parti Radical de Gauche adresse ses chaleureuses félicitations à Ségolène ROYAL pour sa désignation en tant que candidate du PS à l'élection présidentielle, dès le premier tour de la consultation des militants socialistes.

Son franc succès place Ségolène Royal dans la meilleure position pour rassembler la gauche et créer une dynamique d'espérance capable d'emporter l'adhésion d'une large majorité de françaises et de français lors de l'élection présidentielle.

18 novembre 2006

Mélenchon ... trop, c'est trop ... !!!

Moins de 24 heures après la désignation de Ségolène R. à la candidature socialiste pour les présidentielle 2007, et à peine plus de 4 heures après l’appel au rassemblement lancé à Melles par la candidate socialiste, monsieur Mélenchon fait à nouveau parler de lui …

Non content de ne pas admettre la légitimité de cette désignation pourtant incontestable, … non content d’avoir été, depuis des mois et particulièrement pendant la campagne interne, le socialiste le plus odieux et le plus machiste à l’égard de Ségolène R., monsieur Mélenchon a cru bon devoir s’exhiber hier soir au meeting de « la gauche anti-libérale » aux côtés de José Bové, Marie Georges Buffet et autres alter mondialistes !!!

La coupe est pleine … Les militants socialistes ne comprennent pas cette attitude et ne l’acceptent plus.

Faut-il rappeler que monsieur Mélenchon est un sénateur socialiste et un élu local…
Faut-il rappeler, qu’à ces titres, monsieur Mélenchon perçoit des indemnités non négligeables (dont je tairais le montant par respect de tous ceux qui travaillent pour un smic) …

Alors que les choses soient claires :

Si monsieur Mélenchon pense que sa présence est plus utile à côté des représentants de la « la gauche anti-libérale », C’EST SON DROIT, … ET QU’IL LES REJOIGNE, … mais qu’il ne compte pas sur moi pour le retenir !!!

Si monsieur Mélenchon pense qu’il n’a plus rien à faire au Parti Socialiste (ce que beaucoup de socialistes pensent …), C’EST SON DROIT, ET QU’IL RENDE SA CARTE D’ADHERENT et démissionne de son mandat de sénateur.

Les socialistes et tous ceux qui croient aujourd’hui que la gauche représentée par Ségolène R. peut battre la droite en 2007 invitent monsieur Mélenchon a avoir un peu de courage (pour une fois) et prendre enfin la seule décision qui s’impose à lui.

Enfin, si dans les jours qui viennent rien de tel ne se passait, je crois qu’il conviendra que les instances nationales du Parti socialiste prennent leur responsabilité. Bien qu’il ne soit pas dans la tradition socialiste de radier l’un de ses adhérents, les adhérents socialistes, dont les 80 000 nouveaux et toutes celles et tous ceux qui soutiennent la candidature de Ségolène R. ne comprendraient pas qu’il en soit autrement.

Sans doute, certains donneurs de leçons me reprocheront cette prise de position au nom "du rassemblement". Pour ma part, cette position me paraît aujourd'hui incontournable, c’est ce que je pense, je le dis haut et fort … et je vous l’écris.


LA TOLERANCE A DES LIMITES …

Philippe Foltier

17 novembre 2006

Une première étape ... pour un devoir de victoire en 2007

Cher(e)s amie),

Il y a maintenant 8 mois, lorsque autour d'une poignée d'ami(e)s, j'ai pris l'initiative de créer à Montluçon un comité local "Désirs d'avenir", je n'imaginai pas encore jusqu'où cette aventure me conduirait. Aujourd'hui j'en mesure l'importance.

De réunions en réunions, de rencontres en rencontres, j'ai ressenti qu'un espoir nouveau était entrain de naître ... Le vote des militants socialistes a confirmé cette attente et la présence de nombreux adhérents de Désirs d'avenir à notre rassemblement d'hier soir est très significatif.

Je me fais aujourd'hui l'interprète de Ségolène Royal pour vous remercier très chaleureusement pour votre soutien et votre engagement.

Demain, une nouvelle aventure commence
Elle sera sans doute semée d'embûches et de difficultés inattendues, ... mais elle sera passionnante.

Demain, tous les socialistes seront rassemblés et Désirs d'avenir à Montluçon nourrit l'espoir de rassembler bien au-delà du Parti socialiste toute la gauche.

Demain, plus encore qu'aujourd'hui, nous aurons besoin de toutes celles et tous ceux qui veulent que la France de 2007 ne soit pas celle de Sarkozy. Nous continuerons d'aller à la rencontre des citoyens de ce pays en leur donnant la parole au travers de nos forums participatifs.

Rendez-vous à toutes et à tous dans les prochains jours.

Je compte sur vous.

Philippe Foltier

15 novembre 2006

Comité de soutien de Ségolène Royal en Allier

Nous pensons que Ségolène Royal est la mieux à même de porter notre projet devant le pays et de conduire la gauche à la victoire en 2007 !

Premiers signataires de cet appel : Marcel Achard (Val de Besbre), Jeanne et Jean Aigoin (Montluçon), J.Claude et Suzanne Avelin (Yzeure), Gérald Baud (Durdat Larequille), Janine et Michel Billien (Durdat Larrequille), Jacques Belgrand (Moulins), Henri Bérenger (Yzeure), Jacky Berthon (Moulins), Joël Bescond (Avermes), Michelle et Henri Bigattin (Montluçon), Eve Boué (Montluçon), Bernard Bonillo (Yzeure), Jean Pierre Bouyssou (Montluçon), Jean Bourgeon (Montluçon), Isabelle Bruny (Montluçon), Jean Brusseleers (Montluçon), Xavier Cadoret (Varennes), Marie-Pierre Caillaud (Avermes), Guy Camus (Marcillat), Marie et Jean Claude Canova (Lavault Sainte Anne), Janie Caron (Montluçon), Marcel Cas (Moulins), Guy Chambefort (Conseiller général Yzeure), Jean François Champagneux (Teillet Argenty), Paulette Champomier (Montluçon), Alain Chanier (Montluçon), Christian Chantel (Montluçon), Jean Charbonnier (Vichy), Andrée Chargros (Montluçon), Sophie Chazel (Saint-Pourçain), Dominique Clément (Désertines), Marie-Madeleine Clément (Montluçon), François Colcombet (ancien député Dompierre), Pierre Yves Consigny (Montluçon), Rémy Constant (Montluçon), Ingrid Convers (Montluçon), Catherine Dabot (Montluçon), Robert Dakpa (Montluçon), Pierre De Battista (Avermes), Christian Defaye (Cusset), Stéphane De Freitas (Montluçon), Gérard Delapierre (Moulins), Daniel Delasalle (Yzeure), Bernard Delaunay (Moulins), Didier Desabres (Domerat), Jean-Paul Desgranges (ancien député Moulins), Claudine Disson (Montluçon), Jean Michel Driffort (Montluçon), Michel Dupont (Yzeure), Roger Durin (Commentry), Dalila El Mesnaoui (Montluçon), Sylvie Erhet (Moulins), Benoit Fauvel (Montluçon), René Fauvel (Moulins), Roland Fleury (Conseiller général Dompierre), Philippe Foltier (Quinssaines), Maurice Franc (Avermes), Raymonde Frétier (Saint Victor), Jacques Gallos (Montluçon), Gilles Gaudron (Montluçon), Viviane et Jean Jacques Gautier (Montluçon), Jean Michel Gerbe (Montluçon), Philippe Glomot (Montluçon/Villebret), Albert Godignon (Montluçon), Guy Gozard (Domérat), Claude Gramont (Néris les Bains), Hervé Hamonic (Montluçon), Yves Hillairaud (Chevagnes-Dompierre), Vincent Hivernaud (Lurcy Lévis), Pierre Houbet (Bellerive), Jeanine et Jean Pierre Imbault (Néris les bains), Paul et Jeannine Jacquy (Dompierre), Paul James (Moulins), Nadège Jouannin (Domérat), Alexandre Kaczerginski (Bellerive sur Allier), Frédéric Kott (Montluçon), Jacques Lahaye (Moulins), Jean Pierre Lamoine (Montluçon), Marguerite Lapendry (Val de Besbre), François Laplanche (Montluçon), Bernard Lesterlin (Montluçon), Alain Lombard (Montluçon), Sophie Marcuccilli (Moulins), J. Pierre Martin (Moulins), Jean Pierre Maury (Montluçon), Marc Malbet (Conseiller Général Domérat), Corinne Martin (Moulins), Joël Martin (Désertines), André Mathiaux (Lavault Sainte Anne), Cathy Matthiaud-Kott (Montluçon), Anne et Louis Mayenobe (Désertines), Béatrice et Jean Paul Miclet (Désertines), Florence Millard (Montluçon), Danièle Minourier-Champagnieux (Teillet Argenty), Madeleine Miquel (Montluçon), Colette Perchat (Vallon en Sully), Pascal Perrin (Yzeure), Yvette Petit (Vichy), Jeanine Ponce (Montluçon), Agnès Prieur (Moulins), Annie Noëlle Promayrat (Quinssaines), Nathalie Perus (Vichy), Christine et jean Michel Proust (Ebreuil), Jacky Quignodon (Moulins), Yvette Redon (Vichy), Véronique Riffart (Montluçon), Jean Claude Robert (Montluçon), Daniel Roilette (Montluçon), Pascal Saint-Amans (Commentry), Georges Saura (Montluçon), Marie France et Roger Southon (Néris les Bains), Josy Tailler (Désertines), Dominique Tajana (Moulins), Antoine Tewe (Montluçon), Gérard Touraton (Montluçon), Georges Tourret (Avermes), Jean Tourrette (La Chapelaude), Patrick Vanhonnacker (Quinssaines), Willy Vanhonnacker (Montluçon), Pascal Vernisse (Chevagnes Dompierre), Véronique Villeneuve (Moulins) , Christian et Nicole Zammit (Moulins), …

Appel de Ségolène aux militants socialistes


14 novembre 2006

Hervé Baro, ancien secrétaire général de l'UNSA : Les 35 heures ...

Ségolène pose une question fondamentale qui verra se dresser les corporatismes de droite comme de gauche.
J'ai été pendant près de 20 ans (de 1987 à 2004) à la direction d'une organisation syndicale d'enseignants, dont 7 ans passés en tant que secrétaire général du SE UNSA.

Pour ceux qui ne le savent pas, le Syndicat des enseignants de l'UNSA, est l'héritier du SNI et de la FEN( syndicat des instituteurs et fédération de l'Éducation Nationale). Cette question de l'horaire des profs, pointée par Ségolène, l'est depuis bien longtemps. Dans un congrès célèbre, en 1988, à La Rochelle, la FEN a inventé , le " travailler autrement".
Dans les propositions que nous faisions, et que font toujours à ma connaissance le SE comme l'UNSA Éducation, (ce que semble avoir oublié l'actuel secrétaire Général de l'UNSA Éducation) cette notion de redéfinition des services est toujours présente. En 1988 , cette révolution avait été préalablement négociée par les responsables de la FEN et du SNI de l'époque avec le responsable du secteur éducation au PS qui s'appelait Laurent FABIUS. (Oui il s'agit du même, mais il parait qu'il a changé).


Cette réforme que le PS devait mettre en oeuvre dès le retour au pouvoir, prévoyait notamment la mise en place du Prof de Collège, dont les horaires et l'organisation de du service étaient différents de ceux des profs de collège et Lycées d'aujourd'hui. Il s'agissait, ni plus ni moins que de redéfinir le service des enseignants, pour mêler intimement la transmission du savoir et l'éducation. Les choses ne se sont pas faites car nous nous sommes heurtés à l'hostilité du ministre de l'Education de l'époque (Lionel JOSPIN) (Fabius et DSK, comme leurs entourage le savent). Les conséquences de ce refus en sont dramatiques surtout sur le collège d'aujourd'hui.
L'évolution du métier d'enseignant mérite un long débat, qui porte sur la conception de ce métier qui ne peut se réduire à transmettre des savoirs mais qui doit aussi éduquer. La dimension sociale du métier doit être réhabilitée. La prise en compte de la vie sociale et professionnelle des familles doit être présente de même que celle du quartier, ou de la commune. Cette question soulève bien des problèmes qui vont bien au delà du seul service des enseignants, je pense en particuliers aux locaux qui ne sont pas adaptés à une telle évolution.

En clair, Ségolène pose une question fondamentale qui verra se dresser les corporatismes de droite comme de gauche dès lors qu'il s'agira de proposer une démarche visant à DÉMOCRATISER l'enseignement surtout au niveau du collège comme le disent tout les spécialistes de l'Éducation. Et pourtant il faudra le faire, parce que nous sommes de gauche, parce que nous sommes socialistes. Et il faudra le faire avec les enseignants eux mêmes, mais aussi avec les parents et, sous le contrôle démocratique du peuple, car l'Éducation n'appartient, ni à une profession, ni à une classe, ni à une caste.
Pour avoir été aux affaires et l'interlocuteur en tant que syndicaliste, de Ségolène quand elle était Ministre des Enseignements scolaires, nous savons que cette question est brûlante en même temps qu'elle est décisive. Pour avoir mis en place les travaux personnels encadrés, le soutien et le tutorat, Allègre a connu quelques difficultés. Il faut dire que la méthode était pour le moins discutable. A l'époque Ségolène avait pris ses distances (avec la méthode).
Aujourd'hui, ceux qui dans le parti, prennent la responsabilité de dévoyer ce débat à des fins bassement électoralistes prennent une lourde responsabilité pour l'avenir du système éducatif et donc du pays et de sa jeunesse. La facilité de la dénonciation des propos de Ségolène, outre la méthode utilisée est scandaleuse. Ceux qui à l'intérieur du parti se prêtent à ce jeu s'exposent, si par malheur ils étaient en situation, à ne pas pouvoir réformer un système qui doit l'être si l'on ne veut pas qu'il implose et si l'on veut surtout établir un peu de justice sociale.


J'en ai gros sur le cœur, car en matière de démocratisation tout est à faire, et c'est avec des manœuvres ce ce type que l'on bloque un système pour des années. Un système qui exclut et produit ainsi de l'injustice sociale, c'est à dire le contraire de ce que nous voulons faire avec Ségolène. C'est pour cela que je suis à ses côtés.


Hervé BARO - Ancien secrétaire général du Syndicat des Enseignants de l'UNSA - Conseiller général de l'AUDE

Meeting parisien de Ségolène Royal dans une ambiance survoltée

Ségolène Royal, candidate à l'investiture socialiste pour la présidentielle, a demandé aux socialistes lundi soir devant quelque 1500 militants enthousiastes réunis au gymnase Japy (XIe arrondissement) de "ne pas avoir peur des idées neuves".
En pantalon noir et haut fuchsia, Mme Royal a abordé, dans une ambiance exaltée, ses thèmes préférés, des jurys citoyens à la démocratie participative, du syndicalisme de masse à l'ordre juste, avec quelques coups de griffe à ses adversaires, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn.
"A trois jours du vote, je sens comme la montée de quelque chose de fort", je sens comme un parfum de mai 81", a-t-elle lancé, interrompue sans cesse par des vivats.
Avec aplomb, elle a repris un à un des thèmes qui ont suscité la polémique.
"Ce n'est pas perdre sa crédibilité que de dire que les 35h ont eu des effets secondaires pervers qu'on ne pouvait pas prévoir", a-t-elle lancé.
A propos des jurys-citoyens, elle a affirmé en riant : "Mais non, je ne vais pas couper la tête des élus (...) ! Ce n'est pas parce qu'on fait plus de démocratie participative que la démocratie représentative est menacée !".
Evoquant de façon allusive la vidéo d'Angers, où elle s'en prenait aux cours de soutien privés donnés par les enseignants, elle a fait valoir que les enfants devaient pouvoir "recevoir le soutien de cours individuels gratuits, oui, gratuits, car c'est la condition de la réussite scolaire pour tous".
Et critiquant "les formules rabâchées pour effets de tribune", elle s'en est prise à ses "compétiteurs", sans les nommer. Elle a ainsi repris une phrase attribuée à Laurent Fabius par le journal Libération, qui aurait dit à propos de son entrée en campagne : "mais qui va garder les enfants ?".
Elle a accusé Dominique Strauss-Kahn d'avoir dit, après le débat sur les questions internationales, qu'elle "aurait mieux fait de rester chez elle au lieu de lire ses fiches-cuisine".
Toujours sans le nommer, elle a reproché aussi à ce dernier, quand elle était ministre de l'environnement et lui ministre de l'industrie, d'avoir refusé ses demandes d'investissements dans les énergies renouvelables, en disant : "tout ça ce sont des sujets de fille, ce n'est pas très important !".
"De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !", lui avait lancé en l'accueillant Patrick Bloche, le premier secrétaire fédéral de Paris et député de l'arrondissement, qui a annoncé son ralliement il y a deux semaines.
Les élus parisiens étaient là en nombre : adjoints au maire (Christophe Caresche, Christophe Girard), maires d'arrondissement (Dominique Bertinotti, Roger Madec)...
Ce meeting venait un peu plus de deux semaines après le "débat" entre les trois candidats à l'investiture dans une autre salle parisienne, au Zénith, où elle avait été huée.
Source : AP

13 novembre 2006

Aucune réforme de l'éducation ne peut se faire sans les enseignants

Dimanche 12 Novembre 2006

Ségolène Royal a affirmé vouloir être "aux côtés" des enseignants pour contrer l'échec scolaire, après la diffusion d'une vidéo dans laquelle elle prône la "révolution" des 35 heures au collège.
"Aucune réforme de l'éducation ne peut se faire sans les enseignants", a assuré la prétendante à l'investiture présidentielle socialiste, à quatre jours du vote des militants PS, parmi lesquels on compte 15% à 20% d'enseignants.
La présidente de la région Poitou-Charentes, invitée du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, a qualifiée d'"atteinte à l'honneur et même à l'honnêteté" l'apparition sur internet de cette vidéo. Elle a jugé "scandaleux" ce procédé visant à insinuer qu'elle pensait que les enseignants ne travaillent pas assez. Affirmant qu'il fallait "avoir le courage de débattre sans tabou", l'ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire a dit vouloir "nouer un pacte" avec les professeurs pendant la campagne." Je vais regarder avec eux quels sont les principaux problèmes auxquels ils sont confrontés car ce sont les premiers malheureux lorsque les élèves échouent", a dit Ségolène Royal.
"Je veux être à leurs côtés, je veux les épauler", a-t-elle ajouté, promettant que "l'éducation sera au premier rang des priorités de la campagne présidentielle" et que "nous remettrons les moyens qui ont été retirés par la droite". Des syndicats d'enseignants ont demandé vendredi à la candidate de clarifier sa proposition de demander aux professeurs de rester 35 heures au collège pour effectuer du soutien scolaire gratuit." Les enseignants seront amenés, sur la base du volontariat, à faire du soutien scolaire individualisé, payé pour les enseignants mais gratuit pour les familles", a assuré Ségolène Royal.
Reuters

12 novembre 2006

Interview du J.D.D du 12 novembre 2006

Trois femmes démocrates, dont Hillary Clinton, viennent d’émerger du scrutin américain. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

SR : L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Il ne faudrait pas accréditer l’idée que l’accès des femmes aux responsabilités est une chose acquise. De plus, le jour où trois femmes démocrates émergent aux Etats-Unis, on apprend qu’en France, une femme est violée toutes les deux heures. Il y a encore tellement à faire contre ces violences cachées faites aux femmes, contre le harcèlement sexuel, les inégalités salariales… La question des femmes n’a donc pas beaucoup progressé. Je pense même le contraire, quand j’observe que 80 % des travailleurs précaires sont des femmes.

JDD : Cependant, le fait qu’une femme puisse être candidate à l’Elysée ne montre-t-il pas un progrès ?

SR : Je crains qu’on ne se réjouisse trop vite et qu’à partir de quelques symboles, on se dise: « Voilà, c’est fait », alors que les résistances machistes sont fortes. Au plus profond de certains hommes, il y a antinomie entre l’exercice de l’autorité et du pouvoir, et le fait d’être une femme. On voit d’ailleurs ressortir des plaisanteries douteuses.

JDD : Quel bilan tirez-vous de ces débats que vous craigniez au départ ?

SR : Le parti a pris le risque d’affaiblir son candidat. Doutant de mes capacités, ce sont les deux autres qui ont voulu ces débats. Et s’ils en ont exigé six, c’est qu’ils pensaient que je ne tiendrais pas la distance. Finalement, les militants ont permis que tout se déroule correctement et moi, j’ai refusé de répondre aux attaques très violentes dont j’ai été l’objet. Si j’étais tombée dans la polémique, cela aurait pu très mal se terminer. Or, à l’issue de ce processus, ma légitimité n’est plus contestable, et le PS en sort grandi. C’est bien.

JDD : Que pensez-vous de la vidéo qui circule sur le Net et dans laquelle vous affirmez que les enseignants devraient être présents 35 heures par semaine au collège, au lieu de donner des cours de soutien dans le privé ?

SR : Ce sont des méthodes de fin de campagne. Je les déplore. Les questions d’éducation méritent mieux que ce genre de procédé. Je pense qu’une vraie révolution éducative est nécessaire pour lutter contre l’échec scolaire. Je préconise donc que les moyens à donner à l’éducation et à l’organisation du travail dans les collèges fassent l’objet d’un débat approfondi dès la campagne présidentielle et que l’on réponde au besoin de soutien scolaire individualisé. Je redis ici toute l’estime et la confiance que j’ai dans les enseignants.

JDD : Ces mauvaises méthodes ne compromettent-elles pas le rassemblement des socialistes derrière le vainqueur ?

SR : Plus la participation sera forte, plus le score sera net, et mieux les socialistes pourront se rassembler. C’est pourquoi la désignation du candidat, largement et dès le premier tour, est indispensable pour combattre la droite et les dégâts de sa politique.

JDD : Etes-vous rancunière ?

SR : Non, pas assez, c’est peut-être ma faiblesse. Mais comme je vais de l’avant, je ne traîne pas avec moi les scories du passé, toutes les méchancetés, les humiliations…

JDD : Pourquoi les militants voteraient-ils pour vous jeudi soir ?

SR : Mais parce que je peux gagner! Je suis la seule à pouvoir l’emporter sur la droite. J’incarne le changement profond que réclament les gens. Pour beaucoup, je suis la candidate contre les pouvoirs en place, contre les pesanteurs, contre ceux qui se pensent propriétaires de la chose publique. Il y a un côté insoumission chez mes partisans. Que la symbolique du père de la nation puisse être une femme, ça, c’est une révolution!

JDD : Vous sentez-vous prête à affronter le débat, vraiment contradictoire celui-là, avec des adversaires de droite ?

SR : Tout à fait, le débat sera plus clair, donc plus motivant.

JDD : Nicolas Sarkozy ne vous fait-il pas peur ?

SR : Mais c’est aux Français qu’il fait peur!

JDD : Même s’il reprend certaines idées du projet du PS, comme le remboursement des aides publiques par les entreprises qui délocalisent ?

SR : Il n’y a pas de risques de nous confondre. On ne fera pas une seconde fois aux Français le coup de la fracture sociale. Mais pourtant, son thème de la rupture paraît marcher… Les gens ont tellement besoin de croire au changement, de croire à l’efficacité du politique! Précisément, si je mène une bonne campagne, je saurai faire la différence.

JDD : La campagne sera-t-elle à nouveau axée sur la sécurité ?

SR : Moi, je suis axée sur les problèmes du pays: la relance de l’emploi, la lutte contre toutes les formes d’insécurité, mais aussi l’aide à ceux qui décrochent. Je veux tenir les deux bouts de la chaîne. Les sécurités quotidiennes sont le problème majeur des catégories populaires. Ceux qui, au PS, m’ont traitée de « deuxième Sarkozy », sont à côté.

JDD : Ce thème de la sécurité renforce-t-il le vote Le Pen ?

SR : La question que je me pose c’est comment ramener les électeurs d’extrême droite dans le giron républicain ? Parmi les électeurs de Le Pen, une partie, la moins nombreuse, adhère à ses idées. Les autres votent par colère. Il n’y a pas de honte à s’adresser à eux, le Front national n’est propriétaire d’aucun électeur. L’important, c’est d’être vrai. Je ne veux pas revivre le 21 avril 2002.

JDD : Le Pen doit-il avoir ses 500 signatures ?

SR : C’est son problème.

JDD : Si vous êtes désignée par le PS, comment comptez-vous rassembler la gauche ?

SR : Je crois à notre force de persuasion, et je fais le pari de rassembler un maximum de personnalités dès le premier tour. C’est mon côté idéaliste. Je ne suis pas inquiète et je m’attellerai à cette tâche immédiatement, si je suis désignée.

JDD : Et Jean-Pierre Chevènement ?

SR : J’ai bon espoir de le convaincre, dès lors qu’il se sentira respecté dans son itinéraire et ses convictions, qui font partie du patrimoine de la gauche.

JDD : Un rapprochement avec François Bayrou est-il envisageable ?

SR : Il est hors de question de nouer des alliances d’appareil avec la droite. Mais il peut y avoir des convergences sur des projets de loi. On appelle cela des majorités de projets.

JDD : Vos détracteurs vous soupçonnent de vouloir transformer le PS en parti de supporteurs?

SR : Qu’il y ait des supporteurs ne me choque pas, ce sont eux qui m’ont soutenue. Je respecte suffisamment les adhérents pour penser que, s’ils peuvent être des « supporteurs », c’est parce qu’ils ont des convictions.

Interview Pascale Amaudric et Florence Muracciole

10 novembre 2006

Vidéo "pirate" : " Des images volées, sorties de leur contexte, un débat caricaturé. Je suis scandalisé"

Serge BARDY, 1er Fédéral du Maine et Loire, qui a organisé ce débat en janvier, dénonce ces manoeuvres dans un message.
Ségolène Royal, invitée du 19/20 a déclaré "l'Education est la première des priorités, à ne pas aborder de façon tronquée et polémique

"Je suis scandalisé par la méthode utilisée par un socialiste dans le but de nuire à Ségolène. Choqué par cette pratique d’une autre époque je veux apporter des précisions sur cette enregistrement.
D’abord, Ségolène est venue le 21 janvier 2006 à la rencontre des militants de Maine et Loire pour échanger sur le projet des socialistes dans le cadre d’une réunion interne à notre Parti. Cette réunion a eu lieu au siège de la fédération en présence de nombreux militants, des élus, des enseignants et aussi de proviseurs de collège.

L’échange s’est déroulé dans un esprit libre et sincère sans enjeu d’une position programmatique ou dogmatique mais d’une contribution à la réflexion dans le cadre de notre projet. Ce débat s’inscrivait dans la continuité d’un travail réalisé par les sections de la fédération sur l’école, sur l’éducation.
Ces échanges fort intéressant et productif par les apports des enseignants et des militants présents nous ont permis de progresser dans notre réflexion. L’ensemble de nos échanges fut d’une bonne qualité. Aujourd’hui la position du Parti Socialiste est définie dans le Projet et vaut pour tous les candidats.


C’est pourquoi je suis outré par la façon malveillante utilisée par un élu angevin proche de DSK
qui a demandé cette vidéo, il y a deux semaines, auprès de celui qui l’a réalisé pour le compte de la fédération.
Je suis interpellé par les militants qui étaient présents. Ils ne comprennent pas et ils n'acceptent pas ces images volées, détournées, aux extraits tronqués, et la présentation caricaturale du débat auquel ils ont contribué. Au sein de notre fédération nous avons mené des débats sereins pour la désignation de notre candidat(e) aux présidentielles avec une participation importante depuis mi-octobre.


Je vais continuer à travailler pour l’unité et le développement de notre fédération qui a vue le nombre de militants (1500 adhérents) triplé depuis le 1 janvier."


Serge BARDY, Premier Fédéral de Maine et Loire

Interview de Ségolène Royal dans le Monde du 10 novembre

Ségolène Royal revient sur le nucléaire iranien :
"La résolution 1696 du Conseil de sécurité du 31 juillet 2006 enjoint à l'Iran d'arrêter l'enrichissement au 31 août 2006 sous peine de sanctions. Il s'agit bien d'enrichissement dans l'accès au nucléaire civil car l'Iran en refuse le contrôle prévu par le TNP."

Ségolène Royal aborde la carte scolaire, l'encadrement des jeunes primo-délinquants et les jurys citoyens.
"Les solutions ne sont pas figées à ce stade, elles sont en recherche. Petit à petit, je vais faire comprendre le sens de cette nouvelle action politique. Les débats se sont organisés autour de mes propositions, parce que, consciemment ou non, chacun a reconnu que j'avais le courage de poser des problèmes profonds."

Education : l’approche par le temps de travail ne règle aucun des vrais problèmes

Ségolène Royal répond aux questions des militants dans l’Hebdo des socialistes, le 28 octobre 2006

Question : En matière d’éducation, le gouvernement Villepin a décidé de s’attaquer à la question du temps de travail des enseignants : quelles mesures envisages-tu en la matière ? Que faut-il changer d’autre dans les conditions de travail des enseignants ?

SR : Enseigner est un métier difficile : transmettre les savoirs, stimuler l’ouverture intellectuelle et l’esprit critique, établir à la fois des rapports d’autorité et de confiance, affronter dans certains établissements la violence sociale. Les enseignants méritent notre respect et notre soutien. Je n’accepterai jamais l’approche de la droite qui fait des enseignants, voire des fonctionnaires en général, les boucs émissaires du mal-être social. Notre pays a besoin d’un système éducatif efficace, d’où les enfants sortent avec une formation, et d’une école où l’on puisse enseigner dans le calme et le respect mutuel.
Je ne pense pas que le temps de travail des enseignants constitue le point de départ de la réflexion sur l’école. D’abord parce que la répartition de ce temps (présence devant les élèves, préparation, correction de copies…) est extrêmement variable en fonction des niveaux d’enseignement. Ensuite, parce que l’approche par le temps de travail ne règle aucun des vrais problèmes. C’est par les conditions de travail des enseignants et des élèves qu’il faut commencer, pour retrouver l’envie d’enseigner et l’envie d’apprendre. Il faudra, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, renforcer la présence adulte dans les établissements et, si nécessaire dans certaines classes, veiller à la constitution d’équipes pédagogiques soudées. Il faudra surtout rétablir les crédits pédagogiques que les budgets de la droite n’ont cessé de rogner : il ne sert à rien d’enjoindre aux enseignants de mettre en place des projets pédagogiques nouveaux si on ne leur en donne pas les moyens financiers.

Le projet socialiste propose une série de mesures pour atteindre ce qui est à mes yeux l’objectif n°1 : remettre l’éducation au coeur du changement que nous voulons pour la France.

08 novembre 2006

Prochaine réunion du Comité local de Montluçon

Deux jours avant la désignation du candidat ou de la candidate socialiste à l'élection présidentielle, le comité local de Montluçon vous invite à sa prochaine réunion qui se tiendra le MARDI 14 NOVEMBRE de 18H30 à 20H00, salle municipale St Jean à Montluçon.

Ordre du jour :
- Actualité de la campagne interne
- Présentation de la profession de foi de Ségolène R. et discussion
- Le comité de soutien
- Projet de Forum participatif en décembre
- Infos diverses

Nous vous attendons toujours plus nombreux (convier vos ami(e)s) et encore plus décidés à soutenir la candidature de Ségolène Royal à l'investiture socialiste.

Comme nous en avons pris l'habitude ... des agapes conviviales termineront la réunion.

Pour le repas : S'inscrire par mail (désirs.avenir.03100@wanadoo.fr) ou par téléphone (06 86 88 54 17) avant le 11 novembre 2006

05 novembre 2006

Jack Lang se rallie à Ségolène Royal

Invité du journal télévisé de TF1, dimanche soir, l'ancien ministre de la Culture a annoncé qu'il apportait son soutien à la députée des Deux-Sèvres.

L'élection d'une femme à la présidence de la République serait "une source de rayonnement pour la France", a-t-il affirmé.

Dans un esprit de "discipline collective", Jack Lang avait choisi il y a un mois de renoncer à la course à l'investiture PS pour la présidentielle. Invité dimanche soir du journal télévisé de TF1, le député du Nord-Pas-de-Calais a annoncé qu'il apportait son soutien à Ségolène Royal. Son choix, a-t-il dit, est guidé par "une volonté et une seule (...) : battre la droite, Sarkozy, Le Pen, redonner l'espoir au pays".

"Ségolène est celle qui est en mesure de conduire la bataille et de l'emporter dès le premier tour lors du scrutin interne", a estimé l'ancien ministre de la Culture. Jack Lang a également affirmé que l'élection d'une femme à la présidence de la République serait une "source de rayonnement pour la France".

Ancien proche de Fabius, il a indiqué par ailleurs partager avec elle "les mêmes valeurs", même si "sur certains sujets les approches ne sont pas les mêmes".

Jack Lang a démenti avoir négocié son soutien contre un poste ministériel dans un éventuel futur gouvernement Royal. Il a souhaité que son ralliement puisse être "un acte préfigurateur du rassemblement qui interviendra, je l'espère, dès le 17 novembre", au lendemain du premier tour du vote des militants. Jack Lang a longtemps été proche de Laurent Fabius. Mais les deux hommes se sont éloignés lors de la campagne sur la Constitution européenne.

Journal de 20h de TF1, le 2 octobre 2006

Message de Ségolène

Chères amies, Chers amis,

Mobilisons-nous plus que jamais.
Les semaines à venir ont un objectif, Le voici : mobiliser pour la plus forte participation le jeudi 16 novembre

Ne laissons pas le débat dériver.
Je vous demande de rappeler à tous notre détermination à conserver sa dignité au débat. Que toutes les réunions dans les Fédérations et les Sections se déroulent dans cet esprit de camaraderie qui est notre bien commun. Et enfin, que tous les militants se mobilisent pour voter massivement le jeudi 16 novembre !

Ne laissons pas étouffer les idées neuves.
Mes principes et ma démarche je les ai affirmés tout au long de mes contacts et visites dans les Fédérations, je les ai explicités notamment dans ma déclaration de candidature à Vitrolles ou à Frangy. Vous pouvez d'ailleurs trouver ces éléments sur le site "Désirs d"Avenir".

Notre Parti a toujours été un laboratoire d'idées et ceux qui ont réclamé le débat ne peuvent pas aujourd'hui le fuir en diabolisant ou ridiculisant des idées neuves que les Français qui se sont éloignés de la gauche attendent parfois désespérément.

Je ne veux pas, comme vous, revivre un 21 avril 2OO2 et je maintiens que "le peuple s'intéresse à la politique quand la politique s'intéresse à lui". Mes idées qui sont reprises et qui font débat ou polémique ne sont pas des" ballons d'essai". Elles sont déjà installées et cohérentes avec le reste mais le contexte leur donne un écho très fort dans les médias.

Pour que vous ayez plus vite des arguments une cellule de veille est mise en place par les porte-parole pour réagir dans la journée. Par exemple le concept de jury citoyen est venu dans un débat avec les jeunes à la Sorbonne qui demandaient comment s'intéresser à la politique entre deux votes. J'ai alors expliqué toutes les palettes de la démocratie participative dont les jurys citoyens, qui sont des observatoires des engagements ou des lieux de conseil. J'avais déjà évoqué le sujet en 2OO2 au nom du groupe socialiste ! Mais l'impact de ce mot et le débat qui a suivi doivent être positivés comme le révélateur d'une soif de comprendre et d'inventer des réponses à la crise démocratique.

Les quinze jours qui viennent doivent nous permettre de gagner la bataille de la mise en cohérence avec une sincérité sans faille. Vous pouvez compter sur moi. Avançons, incarnons le changement.
Nous sommes porteurs de cette mutation, avec sérénité et c'est pour cela que nous gagnerons.

Amitiés fidèles.


Ségolène

Dans l'Aude, Ségolène Royal dit sentir le "parfum de 1981"

Ségolène Royal a déclaré lors d'un déplacement dans l'Aude qu'elle ressentait le même élan que celui qui avait porté François Mitterrand à l'Elysée en 1981.

"Je ressens aujourd'hui un léger parfum de 1981 en voyant ici tous vos visages, tous vos sourires sincères",
a-t-elle déclaré samedi aux sympathisants socialistes lors d'une réunion à Narbonne.

Elle avait auparavant rencontré des militants dans une manade équestre proche du Grau-du-Roi puis parlé avec des militants PS dans les bureaux de la Fédération socialiste de l'Aude.
"Il faut sortir notre pays de l'ornière où il se trouve. Nous avons un devoir de victoire. Ce devoir, je veux le porter au nom des socialistes. Ils ne le regretteront pas", a-t-elle dit.

Evoquant la concurrence de ses deux compétiteurs Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, l'ancienne ministre a remis en avant sa position de femme. "Le débat, ils l'ont voulu, ils l'ont eu. La bulle médiatique me concernant devait éclater après ces débats, soi disant. Mais c'est ainsi, à chaque échéance, je dois refaire mes preuves. En général, d'ailleurs, on demande toujours aux femmes de refaire leurs preuves", a-t-elle expliqué.

Avant de quitter Narbonne, elle a déposé une gerbe devant une stèle à la mémoire de Léon Blum qui fut longtemps l'un des ténors politiques de cette ville.

Devant près d'un millier de militants à Carcassonne, la candidate à l'investiture interne a réaffirmé qu'elle pensait "être la plus à même de rassembler les électeurs socialistes". "Tout au long de cette campagne interne, je me suis efforcé de ne jamais blesser mes concurrents, ne jamais les attaquer, les affaiblir, au nom d'une éthique socialiste mais aussi personnelle", a-t-elle dit.
"Je ne l'ai pas fait aussi au nom d'un principe de précaution politique, a t-elle ajouté. Car celui qui sera choisi ne devra pas, ensuite, être affaibli par des propos utilisés par nos adversaires", a-t-elle ajouté.

Elle est revenue sur le problème de la délinquance. "L'autorité n'est pas un mot de droite. Les jeunes ont besoin d'autorité, les parents ont besoin d'exercer cette autorité", a-t-elle dit, suggérant l'invention du nouveau métier de "médiateur, tuteur".

La favorite des sondages a aussi proposé la création d'un "réseau de banques sociales chargées de mettre en place des micro crédits", à destination des personnes surendettées ou qui ont perdu leurs moyens de paiement.

"Les socialistes ne doivent pas avoir peur du peuple. Les voix populaires, qui nous ont manqué en 2002, ne nous sont pas acquises. 2002 ne doit pas être une fatalité. Le Pen est sans doute plus haut qu'on ne le dis", a-t-elle prévenu.

04/11/2006 - Villemaustaussou, Aude (Reuters)

04 novembre 2006

Un plan d'action sur cinq ans dans les banlieues


"Aujourd'hui, on voit que le gouvernement flotte sur cette question", a déclaré Ségolène Royal sur France 2.

"Le temps est venu de mettre en place une action au long cours dans les banlieues, un plan sur cinq ans qui tirera mois après mois les résultats de son action. Les banlieues souffrent aussi de l'improvisation, du changement permanent. Il n'y a pas de cohérence. Ce qui est demandé c'est de mettre en place un encadrement des jeunes le plus tôt possible. »

Elle a suggéré "par exemple que ce soit la même personne (...) qui soit éducateur dans la rue, qui fasse le soutien scolaire, qui soit le médiateur dans la famille, qui soit l'interlocuteur avec la police de proximité. Il faut qu'au premier acte de transgression à la loi, il y ait une sanction que le jeune comprenne".


Interrogée sur la volonté du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy d'abaisser l'âge pénal des mineurs récidivistes, Ségolène Royal a jugé que "c'est le symptôme de l'impuissance (...) de continuer à proposer des modifications de la loi". "Le temps est venu des actions opérationnelles, concrètes : "lutte contre le chômage et la pauvreté, lutte pour la sécurité et lutte pour la réussite scolaire".

01 novembre 2006

Arnaud Montebourg en visite à Commentry pour soutenir Ségolène Royal

Le 20 octobre dernier, de nombreux militants socialistes étaient au rendez-vous proposé par la Fédération socialiste de l’Allier, dans le cadre des débats internes à l’investiture des candidats à la présidentielle 2007.

Pour ce débat, Ségolène Royal était représentée par Arnaud Montebourg, député de Saône et Loire, qui ne ménagea pas sa peine pour convaincre les socialistes locaux de l’intérêt de cette candidature.

Avec la verve qu’on lui connaît, il a évoqué « le candidat de la nostalgie qui applique des recettes du passé » en parlant de Laurent Fabius et « le candidat gestionnaire, professeur d’économie qui pense que l’économie est plus forte de la politique » en parlant de Dominique Strauss Kahn.
« Le premier rassemble les camarades qui ont voté non à la constitution, le deuxième ceux qui ont voté oui, … Ségolène Royal les rassemble tous !!!»

A l’occasion de sa venue à Commentry, Arnaud Montebourg s’est arrêté au local de la section socialiste de Commentry, où l’attendait Pascal Saint Amans, le secrétaire Ségolèniste de la section, pour apporter son chaleureux soutien à Bernard Lesterlin, le candidat socialiste de la 2ème circonscription de l’Allier.