28 mai 2007

Ségolène Royal au journal télévisé de France 2

Pour sa première apparition télévisée depuis le second tour des élections présidentielles, Ségolène Royal a lancé un appel à tous les électeurs pour créer une opposition nouvelle. "C'est un moment très important dans la vie démocratique les élections législatives. Parce qu'il s'agit de mettre en place des contre-pouvoirs, de mettre en place une opposition nouvelle sans esprit de revanche, mais aussi sans fatalisme. Nous devrons construire cette opposition nouvelle chargée à la fois de surveiller, de proposer et aussi de s'opposer."



Ségolène Royal jugera le Président de la République « sur les actes ». Elle souligne « que ce l’on voit sur un certains nombre de réformes qui sont engagées, c’est d’abord leur côté injuste et leur dangerosité », en citant le bouclier fiscal, la remise en cause du contrat de travail et les franchises médicales.

Ségolène Royal croit "qu'il y a des décisions qui devraient être prises très rapidement dans des domaines qui ne relèvent pas du pouvoir législatif". Ségolène Royal a cité comme exemples celui de l'hôpital et celui des OGM.

"On sait qu'il y a un certain nombre de besoins très aigus dans l'hôpital, dans les structures qui accueillent des personnes handicapées ou des personnes âgées. Moi, je veux qu'avant le premier tour des élections législatives des décisions concrètes soient prises pour que les engagements pris soient rapidement tenus".

Sur les OGM, Ségolène Royal "souhaite qu'il y ait un moratoire sur les OGM. L'Allemagne vient de prononcer ce moratoire parce qu'il y a un problème et donc le principe de précaution doit être apporté si l'on veut protéger à la fois l'environnement, mais aussi l'alimentation, donc la santé publique".

27 mai 2007

Qui sème le vent ... récolte la tempête !!!

Ségolène Royal invitée du 20 heures de France 2 lundi

Ségolène Royal candidate malheureuse de la présidentielle sera l'invitée du journal de 20 h de France 2 lundi soir. Elle répondra aux questions de David Pujadas.

Quelles seront ses réactions face aux attaques répétées que subit son compagnon François Hollande tenu pour responsable de la défaite par Dominique Strauss-Kahn ou de celles de Claude Allègre qui déclarait ce matin dans Libération "François Hollande nous a pris pour des imbéciles"...

Quel sera son rôle et sa place dans la refondation de la gauche ? Quel avenir et quelle place pour le parti socialiste dans les années à venir ? Le PS et la gauche ont-ils des chances aux législatives et peuvent t-ils faire encore croire à une unité retrouvée ?

Les questions seront nombreuses n'en doutons pas.

26 mai 2007

Ségolène Royal au grand meeting parisien pour les législatives

Grand meeting
Mardi 29 mai à partir de 18h30

au Zénith de Paris
(Métro 5 sortie Porte de Pantin)

avec Ségolène ROYAL,
François HOLLANDE, Bertrand DELANOE, Laurent FABIUS, et Dominique STRAUSS-KAHN.

En présence de tous les candidat(e)s aux élections législatives de la région Ile-de-France.

22 mai 2007

Réunion du comité local Désirs d'avenir à Montluçon

Le Comité local Désirs d'Avenir à Montluçon tiendra sa prochaine réunion le : MERCREDI 23 MAI, à 18h30, salle municipale St Jean.

Toutes les personnes intéressées par l'avenir politique de Ségolène ROYAL seront les bienvenues.

21 mai 2007

Intox ou info ???

Notre surintendant Claude Guéant tient à signaler à mesdames et messieurs les journalistes que, désormais, les jogging, footing et courses Présidentiels seront encadrés et produits par les équipes d’Élysée TV, confiées à monsieur François de la Brosse.

De manière à ce que chaque chaîne de télévision dispose d’images de qualité des asq (activités sportives quotidiennes) de Notre Président, quatre caméras les filmeront en pemanence (une depuis un hélicoptère, deux à l’épaule, une embarquée sur une moto). Seules ces images (non siglées) seront autorisées à la diffusion sur toutes les chaînes de télévision du monde (worlwide).

Tout journaliste souhaitant récupérer des images de ces cpq (courses présidentielles quotidiennes) devra en faire la demande auprès de monsieur Georges-Marc Benamou, conseiller spécial de Notre Président pour la culture et l’audiovisuel.

Au cas où certain(e)s journalistes souhaiteraient participer de l’intérieur à l’une de ces séances de courses, ils (elles) pourront obtenir une accréditation auprès de madame Catherine Pégard. Il s’agit d’une accréditation spéciale nommée "Jogbedment". Elle donne accés aux vestiaires particuliers de la Présidence et permet au(x) journaliste(s) de participer durant quelques minutes à l’Effort Présidentiel, de manière à pouvoir en rendre compte ensuite avec l’entière objectivité (corporate) qui s’impose .

Nota bene : Le Président ne donne jamais aucune interview pendant qu’il court.

Par ailleurs, Notre surintendant Guéant rappelle que cette image volée est désormais totalement interdite à la diffusion

14 mai 2007

Intervention de Ségolène Royal au conseil national du 12 mai dernier

Bonne lecture :

http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_actualites&actu=1780

12 mai 2007

Désirs d'avenir continue ...

Ségolène s'adresse à toutes celles et tous ceux qui croient à son désir d'avenir :

11 mai 2007

Perquisition au Canard Enchaîné

Une perquisition était en cours vendredi matin au Canard Enchaîné, a-t-on appris auprès du journal satirique.

Les juges sont entrés dans l'immeuble vers 9H30 mais n'avaient pas les clés pour pénétrer dans la salle de rédaction, selon les mêmes sources.

Selon plusieurs membres de la rédaction joints par téléphone, cette perquisition s'inscrit dans le cadre d'une enquête sur la violation du secret de l'instruction dans l'affaire Clearstream concernant notamment les notes du général Rondot.

Toutefois, à 10H10, le juge présent sur place, Thomas Cassuto, n'avait pas fait savoir l'objet précis de son intervention, a-t-on indiqué de même source.

Les journalistes du Canard Enchaîné ont refusé vendredi matin de lui donner les clés permettant d'ouvrir la salle de rédaction, a déclaré l'un d'eux à l'AFP.

"On ne l'aide pas, on ne lui donne pas les clés. On ne va pas, bien sûr, s'y opposer par la force, mais on ne lui facilite pas la tâche", a expliqué Louis-Marie Horeau, l'un des journalistes de l'hebdomadaire.

Il a précisé que le juge Thomas Cassuto avait demandé un serrurier pour ouvrir la salle de rédaction.

"Il s'agit bien de l'affaire Clearstream, a-t-il ajouté, le juge cherche un document et Claude Angeli, le rédacteur-en-chef, lui a dit: ''ce document, nous ne l'avons pas et si on l'avait, on l'aurait mangé''".

"Ils veulent savoir qui a informé la presse sur Clearstream. Ils peuvent toujours chercher", a déclaré un membre de la rédaction sur place à la presse, maintenue à l'extérieur du siège du journal, dans 1er arrondissement de Paris.

"C'est une perquisition que nous considérons comme totalement illégale par rapport à la convention européenne des droits de l'Homme qui proscrit toute perquisition dans une entreprise de presse", a ajouté M. Horeau.

Plusieurs autres journalistes de l'hebdomadaire satirique, de même que de Libération, du Monde, du Parisien et du Nouvel Observateur, avaient été entendus le 14 décembre comme témoins par les magistrats chargés d'enquêter sur la "violation du secret de l'instruction" dans l'affaire Clearstream.

PARIS (AFP), 10:51

09 mai 2007

Hommage de Bernard-Henri Lévy à Ségolène Royal

Eh bien oui.

Au risque de surprendre, je pense que Ségolène Royal a fait une bonne campagne.

Elle a perdu, c’est entendu.

Et perdu plus lourdement que ne le donnaient à penser, ces derniers mois, les prévisions.

Mais elle a perdu pour des raisons que l’on commence à bien cerner et dont je prétends, moi, qu’elles sont à son honneur.

Elle a été diabolisée, d’abord. On a beaucoup parlé - et on avait raison - de la tentative de diabolisation dont fut victime son adversaire. Mais autrement plus insidieuse, donc plus ruineuse, fut la diabolisation qui l’a poursuivie, elle, depuis ses premiers pas. Incompétente quand elle la fermait ; agressive quand elle l’ouvrait… N’ayant rien à dire quand elle prenait le temps d’écouter ses électeurs ; scandaleuse quand elle rompait le silence (les 35 heures) ou brisait les orthodoxies (ses prises de position, si courageuses, sur le nucléaire iranien ou le Darfour)… Bécassine, enfin, avant son débat avec Sarkozy ; Cruella après et, surtout, pendant - quand elle a commis le crime de lèse future majesté de l’interrompre, interpeller, ne rien laisser passer, le mettre dans les cordes… Ce n’est plus une femme, gronda la rumeur, c’est une sorcière. Ce n’était plus la douce, la maternelle Ségolène, c’était un bretteur, une tueuse - voyez ces yeux minces où passent des épées de feu ; entendez cette voix de mauvaise sirène, une octave trop haut, si dure… Ah l’increvable misogynie des Français et souvent, malheureusement, des Françaises ! J’ai aimé, moi, cette dernière image dans ce dernier débat. J’ai aimé la stature qu’elle a prise à cet instant - et la belle droiture qui émanait de son regard et de son port. Elle honorait la gauche, cette droiture. Et elle honorait la France.

Elle a livré bataille, deuxièmement, à un moment d’inflexion, mais encore, hélas, de suspens, où il devenait clair que la vieille stratégie d’union des gauches n’avait plus de chance de l’emporter mais où la nouvelle stratégie d’alliance avec le centre restait trop insolite, inédite, bref, révolutionnaire, pour passer le cap des hypothèses et retourner, réellement, les esprits. Madame Royal a dit les mots qu’il fallait dire. Elle a fait les gestes qu’il fallait faire. Peut-être, d’ailleurs, le grand débat de la campagne, celui qui restera, celui qui fit bouger les lignes en même temps que, au passage, les liturgies cathodiques, fut-il ce débat avec Bayrou dont elle a pris l’initiative et qui ouvrait, on le verra maintenant très vite, un vrai nouveau chapitre de l‘histoire politique française. Mais voilà… Il était trop tôt... On a dit, ici ou là, qu’il était trop tard, que c’est avant qu’il fallait le dire, avant qu’il fallait le faire, etc. Non, voyons. Le contraire. Il était trop tôt dans le siècle. Trop tôt dans l’histoire du pays. Sauf que c’est elle, Madame Royal, qui, trop tôt ou trop tard, l’aura fait. Sauf que, ce big bang rêvé par les uns, annoncé par les autres, c’est elle, et personne d’autre, qui l’aura osé et déclenché. Pour cela, elle restera. Pour cela, même si elle a perdu, elle a gagné.

Et puis il faut bien reconnaitre, enfin, que Nicolas Sarkozy a été bon. Vraiment bon. Je veux dire par là qu’il a su surfer, avec un mélange de talent et de cynisme non moins remarquables l’un que l’autre, sur une vague de fond dont il semble que tout le monde ait, à part lui, sous-estimé la terrible puissance. Qui, parmi les commentateurs, avait-il prévu que l’éloge d’une France qui n’a jamais commis, sic, de crime contre l’humanité puisse faire recette à ce point, douze ans après les paroles de Jacques Chirac reconnaissant, au Vel d’Hiv, notre participation au crime nazi ? Qui imaginait de tels hurlements de joie et, au fond, de soulagement, chaque fois que fut dit et redit, de meeting en meeting, que la France ex-coloniale n’était coupable de rien, qu’elle n’était en dette vis-à-vis de personne et qu’elle devait être fière, au contraire, de son œuvre civilisatrice ? Qui, encore, pouvait deviner que le traumatisme de Mai 68 fût resté si vif dans les esprits que l’appel répété à « liquider » - quel mot ! – l’héritage du « parti des voyous et des casseurs » puisse faire jaillir, lui aussi, de tels geysers de fiel, de joie triste et de ressentiment ? Madame Royal a résisté à ce discours. Fidèle à la ligne tenue, sur ces sujets, peu ou prou, par nos deux derniers Présidents, elle a tenté d’endiguer ce flot de haine et de rancune. Et, de cela aussi, je lui sais gré.

Je ne parle pas - car seul le mauvais esprit gaulois en a douté - du sang-froid dont elle a fait montre, d’un bout à l’autre de l’aventure.

Je n’insiste pas - encore que le fait fût unique dans notre histoire électorale - sur la double bataille qu’il lui a fallu mener : l’une, publique, contre son adversaire; l’autre, secrète, contre les siens.

Et je n’évoque que pour mémoire, enfin, le ton et, comme dit un poète qu’elle affectionne, le « frisson nouveau » qu’elle a fait passer dans cette vieille musique socialiste qui n’en finissait pas de mourir et qui n’attendait, peut-être, que ce salutaire coup de grâce.

Tout cela, elle l’a fait. Et il faut espérer que s’en souviennent ceux qui, à partir de ce lundi matin, vont être tentés de se livrer au petit jeu de la chasse à la sorcière ou de la production de la chèvre émissaire.

Ségolène Royal est loin d’avoir dit son dernier mot – et c’est tant mieux.

Bernard-Henri Lévy

Et maintenant ?

"On va travailler, rénover, refonder, préparer les prochaines échéances.

Dans chaque épreuve, dans chaque échéance politique, il faut en tirer les leçons et puis toujours regarder vers l'avenir. Il faut rester unis, il faut prendre le temps de faire l'évaluation des choses.

Moi, je suis heureuse d'avoir donné un message d'espoir. Je sais qu'il y a beaucoup de gens déçus et tristes, je ne veux pas qu'il le soient, donc je prends ma force intérieure pour continuer à leur communiquer de l'énergie
".


Ségolène Royal

08 mai 2007

François Hollande donne des gages aux éléphants" pour les législatives

François Hollande a annoncé, lundi 7 mai, lors d'une réunion du bureau national du PS, qu'il proposerait samedi au conseil national du parti un nouveau dispositif permettant un fonctionnement "collectif" pour la conduite de la campagne législative.

Le premier secrétaire du PS a précisé que "le nouveau dispositif donnera une place à Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn ainsi qu'à d'autres". Pour M. Hollande, cette nouvelle stratégie permettra d'assurer un fonctionnement "collectif" de la direction de la campagne.

Le numéro un du PS a précisé que le parti élaborerait "un nouveau projet législatif". Au-delà de cette nouvelle organisation, M. Hollande a jugé devant le bureau national qu'une "refondation, une reconstruction", quel que soit le nom utilisé, était "nécessaire", en estimant qu'il s'agissait "d'un travail d'ampleur".

En quittant la réunion, Dominique Strauss-Kahn a dit "constater avec plaisir que tout le monde pense qu'il faut rénover le PS, chacun avec ses mots, chacun avec son rythme". L'ancien ministre qui, dimanche soir, avait appelé à une rénovation du parti, a estimé que "tout ne se [passait] pas trop mal au lendemain d'une défaite".

SÉGOLÈNE ROYAL : "NOTRE TALISMAN, C'EST L'UNITÉ"

Pour sa part, Ségolène Royal a affirmé que les socialistes allaient "tous s'engager de façon homogène et très unie" dans la bataille des législatives. Selon la candidate socialiste battue, "il y a eu des applaudissements et des remerciements pour cette belle campagne". "Tout le monde a été fier de cette campagne", a-t-elle dit.

"Notre talisman, c'est l'unité", a déclaré Ségolène Royal. Passées les aigreurs de la défaite, les ténors du Parti socialiste se sont efforcés de pacifier leurs rangs, sans toutefois se départir d'un ton critique à l'égard de la candidate socialiste, qui a marqué sa volonté d'imposer sans attendre son "leadership" sur le parti.

04 mai 2007

Dernier message de Ségolène ... avant la victoire de dimanche

Il s'agit ce soir du dernier message du blog de DA Allier.
Je resterai donc muet jusqu'à l'élection de notre ROYAL Ségolène ...
Dimanche, ... elle compte sur nous ...


Azouz Bégag à ITélé ce matin ... ça vaut le détour ...

Allez-vous vraiment faire ça ?

Allez-vous vraiment faire ça ?


Alors, vous allez vraiment faire ça ?


Vous les plus purs que d’autres, les plus intelligents que d’autres, vous les plus subtils, vous les cohérents, vous les fins stratèges, vous allez faire ça ?

Vous, les à qui on ne la fait plus, les durs à cuir, vous allez vraiment, en ne votant pas pour elle, voter pour lui?


Vous allez vraiment faire ça ? Vous allez le faire ?


Vous, les vrais de vrais de la gauche vraie, vous allez faire ça ? Pour cinq ans ! Pour cinq ans, peut-être dix, vous allez faire ça ?


Vous, les toujours déçus de tout, vous les amers, les indécis décidés, les lave plus blancs que blanc vous allez faire ça ?


Mais pourquoi ? Parce que quoi ? Parce que jupe ? Parce que talons hauts? Parce que voix ? Parce que sourire, cheveux, boucles d’oreilles? Parce que vraie ?


Il n’y a rien qui vous aille dans son programme à elle, rien ? Pas cinquante propositions sur les cent ? Pas vingt ? Pas dix ? Pas une ? Vraiment, rien du tout ?


Trop de quoi ? Pas assez de quoi?


Pas assez à gauche ? On voudrait, quitte à tout perdre, une campagne à gauche toute ?

Mais même l’extrême gauche, cette fois-ci, au deuxième tour ne joue plus à ce jeu-là. Peu importe, vous, vous allez y jouer ?


Le résultat du 21 avril 2002 ne suffit pas ? Non. On le refait en 2007, mais en mieux. Pas au premier tour, non, carrément au deuxième. C’est plus chic.


Que ceux qui ressemblent à Nicolas Sarkozy, ou qui croient qu’il leur ressemble, que ceux-là votent pour lui, quoi de plus normal. Que ceux qui lui font sincèrement confiance pour améliorer leurs dures vies, que ceux-là l’acclament et votent pour lui, quoi de plus normal.

C’est même estimable.


Que les grands patrons votent Nicolas Sarkozy, pas tous d’ailleurs, loin s’en faut, non, mais par exemple les grands patrons de presse, qu’on a vu si nombreux, si heureux, à Bercy dimanche, qu’ils votent pour leur copain, qui va vraiment améliorer leurs belles vies, c’est moins estimable, mais quoi de plus normal?


Mais vous, une respiration possible, un air nouveau, un espace de travail politique, une chance espiègle, ça ne vous dit rien ? Vraiment rien? Mais qu’est-ce qui vous fait si peur ?

Les Italiens ont enfin chassé Berlusconi, les Espagnols, après une grande douleur révélatrice, se sont débarrassés d’Aznar, et voilà que nous, à quelques milliers de voix près, nous allons repasser le plat de la droite dure ?


Il y a un pari à prendre contre une certitude sombre, et vous ne pariez pas ?


Quels désirs obscurs allez-vous satisfaire ? De qui donc, de quoi êtes-vous secrètement solidaires. Ce ne peut-être que du bien de ceux qui ont besoin, vitalement, de mieux être. Vitalement. Maintenant.


Supporterez-vous dimanche soir d’apprendre qu’il a manqué une voix ? Une seule. La vôtre.

Je vous en supplie,


Ariane Mnouchkine

Metteur en scène


Débat : Les erreurs et incohérences de Monsieur Sarkozy


Voilà ce qu'il faut souligner, thème par thème :

NUCLEAIRE :

  • Sur l'EPR, Nicolas Sarkozy n'a pas contesté la position de son gouvernement qui est celle de l'avoir imposé sans concertation pour ensuite assurer son lancement par un décret pris quelques jours seulement avant l'élection présidentielle. Ségolène Royal annulera le décret et remettra le dossier sur la table.
  • Nicolas Sarkozy, pourtant ancien ministre de l'Intérieur et ministre d'Etat, a été incapable de répondre à la question de Ségolène Royal et ignorait donc qu'il s'agissait de la troisième génération de réacteur.
  • Ségolène Royal a raison de rappeler que la part du nucléaire représente 17% de l'énergie totale (électricité, gaz, charbon, pétrole, hydraulique, énergies renouvelables) consommée en France et 78 % de l'énergie produite en France est d'originie nucléaire et non 50 % comme l'a dit Nicolas Sarkozy.

RETRAITES :

  • Nicolas Sarkozy a continué dans la désinformation en prétendant que le financement des retraites était résolu par la Loi Fillon jusqu'en 2008. Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) dit en réalité qu'il manque à peu près 50% du financement, et par ailleurs, qu'un rendez-vous en 2008 sera indispensable pour trouver une solution pour combler le « trou ».En disant que cela était financé jusqu'en 2020, Nicolas Sarkozy reconnait lui même que le problème n'est pas réglé définitivement et que cette réforme n'est donc pas la solution tant attendue ...
  • Il a annoncé hier qu'il augmenterait les petites retraites de 25% en finançant cette mesure par la réforme des régimes spéciaux. Cette augmentation coûterait spontanément au moins 10 milliards d'euros.

DROITS DE SUCCESSION :

  • La suppression des droits de succession a été la première mesure de Berlusconi en 2001.
  • De plus, c'est une mesure couteuse (5 milliards d'euros) on ne peut relancer ni la consommation ni l'investissement avec une telle mesure. Elle est économiquement inefficace car l'imposition sur le patrimoine ne concerne qu'un francais sur cinq. C'est donc une mesure de clientélisme qui vise d'abord les plus riches ...

35 HEURES :

  • Nicolas Sarkozy n'a pas répondu : pourquoi ne les a-t-il pas supprimées, Il a reconnu devant Ségolène Royal, que cela était une formidable avancée sociale.

HEURES SUPPLEMENTAIRES :

  • Dans quel pays, dans quelle économie, Nicolas Sarkozy a vu que ce sont les salariés qui choisissent leurs horaires de travail ?
  • Les deux Lois Fillon permettent déjà largement le recours aux heures supplémentaires. 37% des salariés à temps plein font des heures supplémentaires et ils font 55 heures par an en moyenne. Moins de 40% des salariés à temps plein ont fait une heure supplémentaire en 2006.
  • Effectuer des heures supplémentaires, c'est consacrer moins de temps à sa vie familiale.
  • Cette même étude montrait que cette mesure détruirait l'emploi. Une entreprise de 20 personnes détruirait 2 emplois pour faire faire 4 heures supplémentaires aux autres.


IRAN :

Nicolas Sarkozy n'a toujours pas saisi l'enjeu terrible pour la sécurité du monde. Il n'a pas compris que passer du nucléaire civile au nucléaire militaire est une simple question d'enrichissement d'uranium.

  • La position de Ségolène Royal qui est celle de l'AIEA, de l'UE et du Conseil de Sécurité des Nations Unies consiste à dire : pour l'Iran, pas de nucléaire civil tant que l'Etat ne se soumet pas aux contrôles de l'Agence. Plus qu'une question de bon sens, il s'agit d'une question de sécurité.

SECURITE :

  • Lors du débat, Nicolas Sarkozy a ironisé sur le souhait de Ségolène Royal de faire accompagner les policières de nuît jusqu'à chez elles (suite aux viols dernièrement de deux d'entre elles). Pourtant, un dispositif ayant le même objectif pour les femmes travaillant le soir existe déjà à Montréal où les bus les raccompagnent aux pieds de leurs immeubles. En banlieues, les patrouilles du soir peuvent ramener les policières. On peut citer aussi l'exemple de Berlin où les taxis sont gratuits pour les femmes à partir de 3 heures du matin.

D'autre part, le vrai bilan de Nicolas Sarkozy, c'est :

  • + 30 % d'agressions depuis 2002.
  • + 11 % de violence faites aux personnes.
  • + 26% pour le nombre de faits de violence à l'école.
  • Quand hier 20 000 voitures brûlaient par an, c'était pour Nicolas Sarkozy un échec de la gauche. Avec près de 45 000 voitures brûlées en moyenne chaque année depuis 2002, ce ne serait pas un échec de l'ancien ministre de l'intérieur, mais une réussite personnelle.
  • 12 000 policiers agressés en 2006.
  • 3 semaines d'émeutes dues à une très mauvaise gestion de la crise de l'automne 2005.
Le bilan de l'ancien ministre de l'Intérieur est particulièrement mauvais et prouve l'incapacité du candidat en matière de sécurité.

03 mai 2007

Sarkozy "décrypté" par Gérard Miller ... A voir avant dimanche !!!

02 mai 2007

60000 personnes à Charléty ... un record

01 mai 2007

Motion du conseil national du Syndicat de la magistrature dans la perpective du second tour des élections présidentielles

« Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution » (article 16 de la Décalaration des droits de l'homme et du citoyen).

Le Syndicat de la magistrature a toujours défendu le principe d'une Justice indépendante au service de la garantie des droits et libertés pour assurer l'égalité de tous devant la loi.

Il s'inquiéte du programme présidentiel du candidat de la majorité sortante qui propose l'aggravation des politiques menées ces dernières années.

En effet, le fait majoritaire et la concentration de tous les pouvoirs institutionnels entre les mains d'un même parti politique, l'UMP, ont considérablement accentué la dépendance de l'autorité judiciaire vis à vis du pouvoir exécutif.

Au cours de cette période, le principe de la séparation des pouvoirs a été violé à plusieurs reprises par la multiplication d'attaques brutales contre des juges prétendument « démissionnaires face à la délinquance » ou « irresponsables ».

De plus, la politique des nominations aux postes stratégiques des organes de contrôle de notre démocratie et notamment ceux de la magistrature, a démontré la volonté du parti majoritaire d'affaiblir les contre-pouvoirs au détriment d'un Etat impartial. Les catégories les plus fragiles de la population (mineurs, étrangers, familles défavorisées...) ont été érigées en boucs émissaires d'une politique libérale et sécuritaire qui n'a en revanche pas concerné la délinquance en « col blanc ».

C'est l'institutionnalisation de ces pratiques et le perfectionnement de ce système qui nous sont aujourd'hui proposés par le candidat de la droite dans ses projets de réforme de l'Etat comme en matière de renforcement de la répression.

C'est au nom des valeurs que le syndicat de la magistrature a toujours défendues qu'il appelle chaque citoyen à traduire, par son suffrage, son opposition résolue à de telles perspectives.

Quelle que soit l'issue du scrutin, le syndicat de la magistrature continuera à militer pour l'avènement d'une autre Justice.

Débat télévisé SARKOZY- Ségolène ROYAL

le Comité de campagne de Ségolène ROYAL invite tous les citoyens à assister à la retransmission sur écran géant du débat télévisé
SARKOZY- Ségolène ROYAL

Mercredi 2 Mai
à partir de 20 H 30
au Centre Albert Poncet
à Domérat