30 janvier 2010

Tout ça pour ça ....

Extrait audio original, qui llustre parfaitement le fait que Freche, lors d'une reunion de communauté d'agglomeration repond aux journalistes qui l'interroge sur les tacles de C. Duflot et L. Fabius :
http://www.dailymotion.com/video/xc0q11_fabius-pas-catholique-ce-que-george_news

Verbatim de l'enregistrement :

[propos sur Duflot / se mocque de son voyage a Copenhague]* :

"Huchon, ça c'est quelqu'un de solide. Moi je serais à Paris, je voterais Huchon. Si j etais en Haute Normandie, je sais pas si je voterais Fabius. Je m'interrogerais. Ce mec me pose probleme. Il a une tronche pas catholique. Ca fait rien, peut être que je voterais pour lui. Mais j'y reflechirais a deux fois."

 
Aux journalistes "Notez bien, la je vous fais une puce" [La puce à l'oreille est une rubrique du Midi Libre rassemblant des "mots" qui se veulent piquants]

Accessoirement, un sondage TNS montre bien que la difference entre Freche/PS et la liste UMP n'est pas immense. 4 a 5%, ce qui est proche de la marge d'erreur, et montre qu on peut perdre la region. C'est sans doute ce que souhaite Martine Aubry ...
PS : Quand d'autres responsables socialistes se lachent ... y-a-t-il autant de bruit ??? ... et les exemples ne manquent pas !!!

27 janvier 2010

Un nouveau Pacte éducatif

Chères amies,chers amis


Pour beaucoup d’entre nous, l’engagement politique à gauche tire sa source dans le combat éducatif. Parce que politique bien ordonnée commence par l’éducation. Parce qu’elle est la clé qui nous redonnera un temps d’avance.


Ségolène Royal l’écrivait avec Alain Touraine dans Si la gauche veut des idées : « A la source de tout engagement socialiste, il y a ce désir ardent de réformer la société, de la rendre plus juste, d’y rendre les hommes toujours plus égaux dans l’exercice de leur liberté. Or qu’est ce que l’école si ce n’est la porte d’entrée dans la société ? (…) L’école est en quelque sorte la matrice de toute société. Si l’on veut changer la société, c’est d’abord son système scolaire qu’il faut s’efforcer de modifier. »


Fidèles à notre engagement en faveur d’un « nouveau pacte éducatif », nous souhaitons ouvrir sur notre site un forum consacré à la question. Il sera nourri par des témoignages, vidéo ou écrits, de professeurs, de parents, de personnels d’encadrement administratif ou d’élèves.


De tels témoignages ont une valeur inestimable : ils nous permettront d’illustrer les attentes, les espoirs, les inquiétudes et les souhaits que nos concitoyens expriment vis-à-vis de l’école.


Merci aux comités locaux de Désirs d’avenir pour leur rôle de « têtes chercheuses » : c’est à travers vous que le débat vivra, grâce aux contacts militants noués sur les territoires et aux relations entretenues avec le tissu associatif. Merci encore.


Fraternellement


L’équipe de Désirs d’avenir

La France, la Nation, l'identité nationale : pour Ségolène Royal, ce n'est pas d'aujourd'hui...

Ségolène Royal porte de longue date une vision de la France, de la Nation et de l'identité nationale. Son mérite n'est pas seulement d'avoir été la première à en parler, pas seulement d'avoir reconquis un terrain abandonné à tort à la droite, pas seulement d'avoir assumé cette cohérence au fil des ans, mais aussi d'avoir dit avec constance des choses profondes et fortes en phase avec les interrogations légitimes des Français confrontés à une mondialisation anarchique, à une Europe souvent décevante et aux mutations accélérées de la société française.

Elle a eu raison contre ceux qui confondent Péguy et Pétain, le patriotisme populaire et le nationalisme obtus. Elle a eu raison, à rebours des conformismes d'une certaine gauche, de défendre depuis longtemps une conception de la Nation qui tient compte du visage de la France d'aujourd'hui.

Alors, parce que nous sommes fier(e)s d'affirmer avec Ségolène Royal l'actualité d'une conception fraternelle de la Nation, voici, dans l'ordre chronologique, divers extraits de ses discours, écrits et déclarations qui témoignent qu'elle n'a attendu ni 2007 ni 2009 pour porter une vision de l'identité nationale qui rime avec solidarité, hospitalité et ouverture au monde.

Nous aurions pu commencer plus tôt et poursuivre au-delà mais nous avons choisi de démarrer avec son discours de Cambrin, prononcé en avril 2006 devant une assistance majoritairement ouvrière, et de nous arrêter un an plus tard, en avril 2007, avec son grand discours sur Jaurès.

Quant à la droite sarkozyste qui vient d'accumuler couacs et désaveux jusque dans les rangs de sa majorité, il est clair qu'elle tente, une fois de plus, de faire diversion. On sait l'Elysée consommateur effréné de sondages en tous genres et, si l'on en croit la Cour des Comptes, peu regardant sur leur coût. On imagine donc sans peine qu'au fait de la défiance croissante de l'opinion, la droite a fait le calcul d'un opportun tintamarre sur cette question sensible. Faire, en vue de prochaines échéances électorales, le plein des voix de droite et d'extrême-droite n'est sans doute pas étranger à la soudaine promotion d'un sujet sur lequel, c'est le moins qu'on puisse dire, les approches divergent.

La ficelle, c'est sûr, est de taille, alors même que des politiques désastreuses minent la Nation en dressant les Français les uns contre les autres et portent atteinte à l'image internationale de la France.

Comme pour faire oublier combien les injustices – fiscales, sociales, scolaires territoriales et autres – la défigurent et la fragilisent.

Comme pour faire oublier ce mauvais parfum d'Ancien Régime qui flotte avec insistance sur la France où l'on fit une Révolution pour en finir avec les privilèges héréditaires qui reviennent au galop.

Raison de plus pour ne céder aucun pouce du terrain.
Raison de plus pour relire ou découvrir ce que Ségolène Royal en a dit.
Raison de plus pour ouvrir le débat sur Désirs d'Avenir.

Sophie Bouchet-Petersen



18 janvier 2010

Ne pas se décourager et persévérons !

En ce début d’année 2010, toutes celles et tous ceux qui soutiennent Ségolène Royal dans son désir de donner un avenir de gouvernement à la Gauche peuvent se féliciter de voir que les idées qu’elle a proposées aux Français et qu’elle met en application dans sa Région sont réalistes, novatrices et susceptibles de changer le quotidien des Français.

Victime d’une conjonction de coups bas politiques, elle montre par sa capacité de résistance, que cette « traversée du désert » lui sera malgré tout profitable et qu’une fois les élections régionales passées, elle saura tirer parti des enseignements qu’elle aura engrangés.

Chacun sait que la Gauche ne peut prétendre gagner les élections présidentielles que si elle est unie sur un programme réaliste et sérieux et si elle est capable d’agréger à sa dynamique l’électorat centriste. Les propositions et l’action de Ségolène Royal vont dans ce sens.

Les critiques qui s’élèvent contre elle émanent d’écuries politiques qui essayent de faire prévaloir des aventures personnelles en utilisant des arguments peu sérieux.

Aujourd’hui, il est nécessaire que celles et ceux qui souhaitent réellement permettre un changement politique dans ce pays qui souffre de l’amateurisme d’un Nicolas Sarkozy, agité du bocal médiatique, se rendent compte de la vérité historique du combat de Ségolène Royal et la soutiennent en rejoignant les comités départementaux Désirs d’Avenir.

Camarades de l’Allier, rejoignez Désirs d’Avenir – 03 !

Michel

14 janvier 2010

Jeûne républicain

Lettre ouverte d’Amine EL KHATMI et de François LARRIERE SEYS










Jeûne républicain commencé le mardi 05 janvier 2010.


Madame, Monsieur,


Nous avons choisi un type d’action qui peut sembler disproportionné voire déplacé à certains d’entre vous et nous le comprenons.


Sachez néanmoins que notre « jeûne républicain » est un acte réfléchi, mesuré et contrôlé.


Nous l’avons déclenché pour 4 raisons principales :


1) afin d’exprimer à quel point nos consciences de citoyens sont heurtées par les termes, les formes et les modalités choisies par le gouvernement pour la mise en place de ce qu’il nomme « un débat sur l’identité nationale ».


2) parce que les voies habituelles de contestations (pétitions, lettres ouvertes, déclarations politiques), même si elles restent nécessaires et utiles, trouvent leurs limites dans l’obstination et la surdité dont ce gouvernement fait dramatiquement preuve sur ce sujet et sur tant d’autres.


3) parce que le silence ne peut être une réponse que si nous sommes en huis clos avec notre interlocuteur : ce qui n’est pas le cas et ce qui le fait interpréter par un grand nombre de nos concitoyens comme, au mieux, un silence d’indifférence, au pire de consentement.


4) Parce que nous voulons tirer la sonnette d’alarme au nom de nos concitoyens.


Même s’ils ont actuellement bien d’autres préoccupations plus concrètes et plus douloureuses, ils savent combien les valeurs républicaines sont mises à mal et combien, par conséquent, nous devons être vigilants et prêts à nous mobiliser pour les défendre.


Si nous permettons cela aujourd’hui sans réagir, que tolèrerons nous demain, qu’accepterons nous après demain ?!


Contrairement à la déclaration rapide et (compte tenu de ses hautes fonctions) déplacée de la part d’un représentant de l’état, notre jeûne n’est évidemment pas CONTRE la république.


Si nous avons qualifié notre action de jeûne républicain, c’est à la fois pour qu’il n’y ait pas de confusion avec les situations personnelles extrêmes dans lesquelles se trouvaient les personnes qui, pour d’autres raisons, ont engagées et tenues des grèves de la faim et aussi parce que notre démarche est éminemment républicaine.


D’une part nous estimons que les dérives constatées sont légitimées par la nature institutionnelle des réunions publiques organisées et que cela doit entraîner une réponse forte (et non violente) de la part des citoyens que nous sommes.


D’autre part nous affirmons que son affirmation « républicaine » est parfaitement réciproque à la qualification de « nationale » que le gouvernement et le chef de l’état ont cru bon d’associer à notre identité.


C’est donc bien dans le respect des valeurs républicaines ( POUR la république donc) que nous demandons aux représentants de l’état de mesurer l’étendue de leurs responsabilités et de ne pas se rendre complices de délits racistes et d’amalgames propres à briser le ciment républicain qui doit lier et rassembler les citoyens non pas dans une même identité nationale figée mais pour fonder une nation agrégeant toutes les identités au service des valeurs universalistes de la république.


C’est le sens profond de notre action et c’est le sens de l’appel que nous lançons à toutes et tous les républicains, quelle que soit leurs origines familiales ou tendances politiques: ne participez pas, boycottez les réunions organisées sur de telles bases et dans de telles conditions.


POUR LE RESPECT DES VALEURS REPUBLICAINES

INVITATION AU RASSEMBLEMENT

à 19H00 JEUDI 14 JANVIER au COLISEE MOULINS

avec Dominique SOPO, président de SOS RACISME

Ségolène Royal a nommé Kamel Chibli secrétaire général de Désirs d'Avenir

Chères amies, chers amis,

Je suis très honoré et très heureux d'accepter la proposition de Ségolène Royal et de son équipe de devenir secrétaire général de Désirs d’avenir.


Cette responsabilité est passionnante. Tout d’abord parce que je m’inscris dans une continuité et surtout une fidélité à Ségolène depuis 2006. Je mesure la confiance qu’elle m’accorde et nous pouvons constater une fois de plus qu’elle fait ce qu’elle dit : donner sa chance et faire confiance à une nouvelle génération de la France métissée. En plein débat sur l’identité nationale, son geste vaut bien des discours.

Désirs d’avenir représente pour moi un beau mouvement populaire qui fédére des personnes issues de tout milieu et de tout horizon, dans un esprit de partage, de solidarité et de fraternité.


Avec toute l’équipe, tous les adhérents, je serai un infatigable militant exigeant, lucide et actif au service de notre association et pour faire adhérer tous ceux qui veulent s’engager pour apporter leur énergie et leur savoir faire.


Je voudrais ici saluer notre ancien secrétaire général de DA, Christophe Chantepy qui a porté Désirs d’avenir lors de sa fondation.


Je mettrai, avec vous toutes et vous tous, toute mon énergie pour cette action comme je l’ai toujours fait depuis que je suis engagé dans le militantisme, d'abord associatif, ensuite politique. Je me suis toujours battu, depuis l'adolescence pour les valeurs républicaines d’ouverture et de respect face à l'obscurantisme et l'égoïsme.

En ce moment, j’ai une pensée pour ma famille. Mes parents sont venus du Maroc dans les années 60. Ils ne savaient ni lire ni écrire mais ils m'ont donné une éducation solide basée avant tout sur le respect des autres et le partage. Mon père a d’abord travaillé comme bûcheron puis comme maçon et j’ai grandi dans le petit quartier HLM de ma ville, Lavelanet en Ariège, durement frappée par la crise de la mono-industrie lainière du Pays d’Olmes. Ma mère a travaillé comme ouvrière dans le textile avant de se consacrer à élever ses enfants.

Très tôt je me suis engagé dans la vie associative et avec un groupe d’amis à peine sortis de l’adolescence, nous avons fixé nos objectifs: lutter contre la marginalisation des jeunes, faire reconnaître que « ces jeunes ne sont pas un problème mais une partie de la solution », comme le dit Ségolène, refuser l’assistanat, prouver le potentiel créatif et civique d’une jeunesse qui ne doit pas être condamnée à rouiller sur place. C’est pour cela que je me suis, avec de nombreux groupes de jeunes issus de l’immigration, reconnu dans la vision de Ségolène, généreuse et exigeante à la fois.


En 2001, à 23 ans j'ai décidé de m'engager en politique et j'ai été élu dans la ville qui m’a vu naître. Je suis aujourd'hui maire-adjoint de Lavelanet.


Je suis un fils d'ouvrière et d’ouvrier, je connais le monde associatif, le monde politique et je veux bouger le système : abattre les murailles de préjugés, instaurer « la République du respect » parce que la France à besoin de tous les siens, d'où qu'ils viennent, dans le respect des droits et des devoirs de la République. Je veux le dire et le répéter, à l’heure où le débat lancé par Eric Besson sur l’identité nationale prend une tournure malsaine, en focalisant le questionnement sur la place des immigrés et de l’Islam en France. Je voudrais d’ailleurs dire que Ségolène a tenu à adresser ses vœux aux musulmans pour la fête de l’Aïd. Comme elle, je suis révolté par l’agitation sur les minarets et la burqa, en plein débat sur l’identité nationale. C’est une véritable manipulation des esprits


Il faut débattre mais débattre sur le véritable sujet. Qu’est ce qu’être français, c’est répondre à une question simple : d’où venons nous et où allons nous ensemble, quelle que soit la couleur de peau, quelles que soient les origines, quelle que soit la religion ou quel que soit l’athéisme, d'où qu'ils viennent, dans le respect des droits et des devoirs de la République. C'est cela pour moi, la véritable identité nationale : c'est l'identité républicaine


Oui, il existe une France qui n’hérite aucun poste de ses parents et aucun privilège de sa naissance, une France qui se lève tôt sans gagner plus, travaille beaucoup et dépense moins. Il existe une France qui croit au partage, à l’école républicaine et au respect dû à chacun, une France qui ne se reconnaît pas dans le mépris des salariés et la traque des immigrés, une France qui n’oppose pas la liberté et l’égalité, une France qui se bat pour le maintien et la qualité des services publics en milieu rural et dans les quartiers populaires.


Oui, elle existe, cette France de la fraternité.


Dans la cohérence qui est la sienne, Ségolène Royal m’a proposé de la remplacer au Bureau national du Parti Socialiste mais la porte de Solférino est restée obstinément close.


Le « renouvellement par la preuve » n’est pas encore de saison.


Moi je crois à la parole politique, à la force des mots simples et justes qui touchent les cœurs, redonnent l’espoir et l’envie d’avancer, loin des petits arrangements d’arrière-salle et des calculs d’appareil. Des ricanements humiliants ont même accueilli sa proposition.


Beaucoup, aujourd’hui, ne croient plus un mot de ce que disent les politiques, de quelque bord qu’ils soient, et éprouvent un terrible sentiment de fatalité parce que la vie est de plus en plus difficile et parce que l’avenir semble désespérément bouché.


La droite sarkozyste est minoritaire dans le pays et, dans nos quartiers, le rejet est encore plus massif. Alors n’hésitons pas : mettons nos intelligences et nos espérances en commun. Joignons sans exclusive les forces de toutes celles et tous ceux qui ont en commun ces valeurs de respect, de démocratie et de justice sociale auxquelles nous sommes nombreux à croire. Et commençons par les mettre en pratique ici et maintenant dans un mouvement fraternel qui libère les énergies du pays et apporte des réponses concrètes, collectivement réfléchies, aux attentes populaires et aux difficultés vécues par les Français.


Cette France réconciliée avec elle-même et avec l’action politique, forte des apports de chacun, nous la savons possible. Cette France nouvelle, bâtissons-la avec passion, sans nous préoccuper d’autre chose que d’aller de l’avant et de tenir parole.


Faisons adhérer à Désirs d’avenir et animons notre plate-forme solidaire. Faisons remonter messages et vidéos des comités locaux.


Ségolène est actuellement engagée dans la campagne des élections régionales. Elle compte sur nous pour faire vivre Désirs d’avenir comme nous pouvons compter sur elle.


Kamel Chibli