29 novembre 2006

Ségolène Royal a choisi le thème de l'environnement pour son premier déplacement de candidate officielle du Parti socialiste à l'élection présidentiel

"La France est en retard parce qu'elle a manqué d'audace il y a dix ou quinze ans et qu'aujourd'hui, les expériences industrielles ne font pas en France", a-t-elle déclaré lors d'une table ronde organisée dans le cadre du salon Pollutec.

Selon la présidente de Poitou-Charentes, "les régions sont à l'avant-garde du développement en matière d'environnement". "Il nous faut nous appuyer sur les expériences qui se passent dans les régions et en tirer exemple sur le plan national", a-t-elle suggéré.
Le développement des éco-industries est "la clé du développement économique de la France et du retour à la croissance", a estimé Ségolène Royal, qui a jugé qu'on trouverait dans ce domaine "les emplois du futur".


"Il nous faut gagner la bataille de la recherche environnementale pour en faire la locomotive du développement économique de la France", a-t-elle affirmé.


La candidate socialiste a ainsi suggéré que l'Union européenne se dote "d'une fiscalité exonérant de TVA les investissements consacrés à la recherche et le développement dans le domaine de l'environnement" et de créer un "espace européen de la recherche" dans le domaine de l'environnement.


Protégée par un double cordon de gardes du corps, Ségolène Royal a évité le bain de foule, alors que les visiteurs se pressaient autour d'elle. Les plus chanceux ont réussi à la photographier à l'aide de leur téléphone portable.


La candidate était invitée par Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, et Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, qui la soutiennent depuis le début de sa campagne pour l'investiture socialiste.


Avant de regagner Paris, elle a passé un moment à huis clos avec les futurs candidats socialistes aux élections législatives à bord d'une péniche amarrée sur le Rhône.