04 novembre 2006

Un plan d'action sur cinq ans dans les banlieues


"Aujourd'hui, on voit que le gouvernement flotte sur cette question", a déclaré Ségolène Royal sur France 2.

"Le temps est venu de mettre en place une action au long cours dans les banlieues, un plan sur cinq ans qui tirera mois après mois les résultats de son action. Les banlieues souffrent aussi de l'improvisation, du changement permanent. Il n'y a pas de cohérence. Ce qui est demandé c'est de mettre en place un encadrement des jeunes le plus tôt possible. »

Elle a suggéré "par exemple que ce soit la même personne (...) qui soit éducateur dans la rue, qui fasse le soutien scolaire, qui soit le médiateur dans la famille, qui soit l'interlocuteur avec la police de proximité. Il faut qu'au premier acte de transgression à la loi, il y ait une sanction que le jeune comprenne".


Interrogée sur la volonté du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy d'abaisser l'âge pénal des mineurs récidivistes, Ségolène Royal a jugé que "c'est le symptôme de l'impuissance (...) de continuer à proposer des modifications de la loi". "Le temps est venu des actions opérationnelles, concrètes : "lutte contre le chômage et la pauvreté, lutte pour la sécurité et lutte pour la réussite scolaire".