04 mars 2007

Ségolène Royal se saisit du dossier Airbus

La candidate socialiste a rencontré vendredi l'intersyndicale d'Airbus et s'en est pris à "l'inertie" du gouvernement.

Selon la présidente du Poitou-Charentes, en campagne depuis jeudi dans le Sud-Ouest, terre natale d'Airbus, les régions pourraient, "comme l'ont fait les länder allemands", aller "jusqu'à une entrée dans le capital d'Airbus.

Elle a annoncé la création d'"un groupe stratégique" chargé d'examiner "des alternatives industrielles" au plan Power 8.

Selon Ségolène Royal , "l'actuel gouvernement est responsable de ce désastre". "Il n'y a qu'en France qu'on voit ça. Il y a de quoi se mettre en colère, les choses ont été laissées à vau-l'eau", s'est-elle indignée devant la presse.

"On est dans un système sur lequel il faut que toute la lumière soit faite : comment se fait-il qu'une entreprise qui a des commandes pour cinq à six ans soit obligée de procéder à des annonces très traumatisantes", s'est demandée Ségolène Royal.

La candidate socialiste à l'élection présidentielle a annoncé la création par les huit régions concernées par l'aéronautique (toutes PS), et "avec l'intersyndicale" d'Airbus, d'"un groupe stratégique" chargé d'examiner "des alternatives industrielles" au plan