05 septembre 2006

De nouveaux soutiens pour Ségolène

Une trentaine de premiers secrétaires de fédérations, dont la puissante fédération des Bouches-du-Rhône, apportent leur soutien à Ségolène Royal.
Dans un texte signé d’Eugène Caselli, patron de la fédération des Bouches-du-Rhône, l’une des plus importantes du parti, vingt neuf secrétaires fédéraux apportent leur soutien à la candidate socialiste préférée des Français. Une quarantaine de membres du courant NPS ont fait le même choix lundi.

«Le temps est venu d'apporter un soutien public appuyé à la candidature de Ségolène Royal».
C’est ce qu’estiment lundi 29 premiers secrétaires de fédérations socialistes. Signe de l’ampleur de ce soutien, le communiqué annonçant leur ralliement a été rédigé par Eugène Caselli, puissant premier secrétaire de la fédération des Bouches-du-Rhône, l’une des plus importantes du PS.
Pour ces «fédéraux», la députée des Deux-Sèvres est tout simplement «la candidate la mieux placée pour rassembler les socialistes et l'ensemble de la gauche». Leur soutien est aussi motivé par la défense de leur championne, qui «fait l'objet d'attaques choquantes, venues y compris de son propre camp, et souvent reprises par la droite».

Le NPS s'allie : Ce ralliement est le second qu’enregistre Ségolène Royal dans la même journée. Lundi matin en effet, une quarantaine de membres du courant NPS (Nouveau Parti Socialiste), de Vincent Peillon et Arnaud Montebourg ont également offert leur soutien à la candidate, au nom du «devoir de victoire pour 2007». Pour eux, le renouvellement des pratiques comme des dirigeants politiques est une des clés du scrutin de 2007». En affichant ainsi leur force, les partisans de Ségolène Royal veulent répondre aux critiques qui montent en interne contre leur championne.

Lundi, un porte-parole de la candidate à l’investiture, Gilles Savary, a dénoncé dans Le Monde «le fossé qui s'est installé entre l'appareil [du PS] et le peuple», et affirmé que les socialistes «doivent accepter que l'élection présidentielle procède de l'empathie entre une personnalité et le peuple de France, plutôt que d'une exclusivité militante».

Parmi les signataires du NPS, plusieurs députés -Pascal Terrasse (Ardèche), Jacques Bascou (Aude), Michel Françaix (Oise), Geneviève Gaillard (Deux-Sèvres), Jean Gaubert (Cotes d'Armor)-, des sénateurs -Jean-Pierre Masseret, également président du conseil régional de Lorraine, David Assouline-, une députée européenne (Béatrice Patrie), des premiers secrétaires fédéraux (Aisne, Aquitaine, Lot-et-Garonne, Aude, Ardèche), des conseillers généraux et des conseillers régionaux.