L'ex-Premier ministre Edith Cresson soutient Ségolène Royal
L'ancien Premier ministre socialiste Edith Cresson figure parmi les 121 "premiers participants" au "Conseil d'animation politique" créé pour soutenir la candidature de Ségolène Royal à l'investiture du PS pour la présidentielle de 2007.
Le nom de Mme Cresson, chef du gouvernement de mai 1991 à avril 1992, figure sur la liste rendue publique mardi à l'issue de la première réunion de cette instance à l'Assemblée nationale.
La semaine dernière, Mme Royal avait lancé la formation autour d'elle d'un état-major, avec trois porte-parole, les députés Arnaud Montebourg et Jean-Louis Bianco et le député européen Gilles Savary, et un "conseil politique".
Le Conseil d'animation politique réuni mardi comprend sept présidents de conseils régionaux, autant de présidents de conseils généraux, 19 députés, 12 sénateurs, trois députés européens, 14 maires, 30 premiers secrétaires de fédérations départementales et 29 autres élus et cadres fédéraux.
Font notamment partie de cette structure (pour ceux dont le ralliement à Mme Royal n'était pas connu) les sénateurs et anciens ministres Louis Mermaz (mitterrandiste historique) et Louis Le Pensec, le sénateur-maire de Nevers Didier Boulaud, les maires de La Rochelle Maxime Bono, d'Aurillac Alain Calmette et d'Auxerre Guy Férez.
On relève aussi les noms de Victorin Lurel, président de la région Guadeloupe, et de l'ex-ministre Christian Sautter, adjoint au maire de Paris.
Sont aussi membres des proches d'Arnaud Montebourg (les députés Jean Launay, Christian Paul et Gilbert Le Bris) et plusieurs élus du Nouveau Parti socialiste (NPS). C'est le cas du député de l'Aude Jacques Bascou et du sénateur de Paris David Assouline, proches de Vincent Peillon.
Selon un communiqué, ce conseil, "ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent le rejoindre, a vocation à s'élargir tout au long du processus de désignation du candidat socialiste" à l'Elysée.
"Au moins 70 personnes" ont pris part à sa première réunion, selon l'un des animateurs de cette structure, le député Gaëtan Gorce. Entre deux réunions du conseil ("une ou deux fois par mois"), un petit collectif de cinq hommes et autant de femmes se réunira chaque semaine, a-t-il précisé.
Le premier conseil a porté sur "les moyens de faire émerger en France un syndicalisme de masse" capable d'équilibrer davantage le pouvoir des chefs d'entreprise, indique le communiqué.
Pour ce faire, a affirmé M. Gorce, les membres du conseil rencontreront localement des responsables syndicaux, tandis que le collectif devrait rencontrer les responsables des grandes confédérations.
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