28 juin 2007

L’Education nationale pilotée par Bercy ?

Le Président de la République avait inscrit à son programme le non remplacement de un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, vient de confirmer qu’avec 7000 à 10000 suppressions d’emplois, l’Education nationale devrait être durement touchée.

L’UNSA Education dénonce ce pilotage par la seule approche budgétaire.

Ce ne sont donc pas les exigences d’un service public de qualité, au service de la réussite de tous les élèves qui priment mais bien la seule obsession comptable.

La dégradation brutale et programmée de l’emploi public compromet d’avance tout débat, toute discussion sur l’avenir et la modernisation des services publics, fragilisant ainsi la cohésion sociale dans notre pays.

Communiqué de presse de l’UNSA Education

27 juin 2007

Désirs d'avenir est un endroit "à l'abri des conflits de pouvoir"



Ségolène Royal a assuré mardi soir que les travaux de Désirs d'avenir seraient mis "à la disposition du Parti Socialiste", tout en se félicitant que cette association soit un endroit "à l'abri des conflits de pouvoir".

L'ex-candidate à la présidentielle était venue "encourager", selon ses propres termes, le groupe parisien de Désirs d'avenir, qui l'avait invitée à une réunion dans le IVème arrondissement. La rencontre était fermée à la presse.

Devant le centre culturel des Blancs-Manteaux, elle a indiqué aux journalistes qu'elle était venue dire aux membres de Désirs d'Avenir "de continuer à travailler".

"Il faut que Désirs d'avenir se maintienne et même s'enrichisse, se déploie, car ce sont des lieux où il n'y a pas d'enjeux de pouvoir, il n'y a pas de conflits de pouvoir, ce sont des endroits apaisés", a-t-elle indiqué. Elle a noté encore qu'une majorité des membres de ce "laboratoire de réflexion, d'idées, d'ouverture sur la société" étaient socialistes, ajoutant : "le fruit de ces débats sera mis à la disposition du parti socialiste, parce que je suis dans le parti socialiste".

Mme Royal avait boudé la réunion samedi du conseil national du PS, préférant la compagnie de "personnes paisibles" dans sa région de Poitou-Charentes.

Quelque 800 personnes assistaient à la réunion parisienne parmi lesquelles Jean-Louis Bianco, qui fut son directeur de campagne, Sophie Bouchet-Petersen et Camille Putois, des membres de son équipe proche, David Assouline, sénateur, Yvette Roudy, ex-ministre, Dominique Bertinotti, maire du IVème, ainsi que le fils de l'ex-candidate, Thomas Hollande.

M. Bianco a souligné devant la presse que Ségolène Royal "est dans le parti, continuera à être dans le parti", estimant néanmoins qu'elle avait eu raison de ne pas participer à la réunion de samedi : "il s'agissait surtout de parler de la campagne présidentielle et il était mieux qu'elle ne soit pas là, pour que la parole soit libre dans ce qu'on a entendu de juste et de moins juste", a-t-il dit.

Il a affirmé qu'elle avait cependant "pesé sur le contenu" du conseil national, ayant obtenu selon lui que les militants "soient consultés à chaque étape" du processus de rénovation.

Pour lui, "Désirs d'avenir demeure un outil irremplaçable pour compléter l'action du parti", dans "une fonction de réflexion et de proposition".

Yvette Roudy a rappelé, à propos de Désirs d'avenir, que "dans la tradition de François Mitterrand il y a toujours eu des clubs", "lieux d'accueil pour des gens qui n'ont pas envie d'être dans un appareil". Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris, a souligné que les membres de Désirs d'avenir étaient "perplexes" et qu'ils voulaient "travailler sur le fond pour préparer la rénovation du parti".

24 juin 2007

Ségolène, Dimanche sur canal +

Invitée de Dimanche + sur Canal+, Ségolène Royal a souligné que certains propos tenus au Conseil national du PS ne rendait "pas service au collectif, à notre combat commun, à notre idéal commun.

J'avais fait le choix d'être dans ma région. J'ai été écartée longtemps de cette région parce que j'ai été engagée dans une campagne nationale, la présidentielle et les législatives.

Il n'y avait pas forcément que des propos aimables qui ont été échangés. Je me suis posée une règle éthique depuis toujours c'est de ne dire jamais de mal d'un autre socialiste, et en ce qui concerne les adversaires politiques c'est de ne jamais les attaquer sur le plan personnel. Je continue à me l'appliquer.

J'entends un certain nombre de choses qui sont dites par ceux là mêmes qui sont ensemble venus pour me demander de les aider à gagner les élections législatives. Tout cela n'est pas grave. Je trouve que cela ne rend pas service au collectif, à notre combat commun, à notre idéal commun.

Ce n'est pas à ce niveau que doivent se situer les prises de paroles politiques. Cela nous fait du mal collectivement et en même temps je ne veux pas me situer sur ce même niveau. J'ai rassemblé sur mon nom 17 millions d'électeurs et d'électrices qui attendent que nous continuions à travailler pour assurer demain une relève, à incarner l'avenir, voilà ma tâche aujourd'hui.

Je ne suis pas pressée. Le Parti socialiste n'est pas un objectif en soi. C'est la plus grande organisation politique qui est au service des Français pour préparer une alternance et pour rénover la vie politique.

Après une élection présidentielle, il y a deux solutions.

Soit on dit on arrête, comme l'avait fait Lionel Jospin (en 2002). Ce n'est pas le choix que j'ai fait (...) Soit on dit comme François Mitterrand après 74 'je continue' (...) Pas pour moi. Ce n'est pas un itinéraire personnel mais parce que il y a eu une espérance qui s'est levée, un mouvement très fort qui s'est mis en mouvement lors de cette campagne".

23 juin 2007

Message de Ségolène Royal à propos de ses récentes déclarations sur les 35h et le SMIC à 1500 euros

J'observe toutes les polémiques qui tournent autour de mes récentes déclarations sur les 35 heures ou le SMIC à 1500 Euros.

Ces déclarations ne sont pourtant pas nouvelles.

Elles n'ont pas été faites de manière unilatérale, mais lors d'une émission politique en réponse aux questions d'un journaliste.

Ma conception de la politique, c'est de répondre clairement, sans détour, aux questions qui me sont posées. C'est ma liberté de parole et j'entend l'utiliser tant que ces questions, ces débats portent sur des sujets de fond. Je ne me suis jamais livrée et ne me livrerai pas davantage aujourdhui à des attaques personnelles. Je souhaiterai que cette règle s'applique à tous. Et que le débat dont nous avons besoin, porte exclusivement sur le fond.

Les observations que j'ai faites sur le Smic ou sur les 35 heures sont des exemples parmi d'autres du bilan idéologique qu'il nous faut dresser pour aborder la rénovation. D'ailleurs, les syndicats étaient eux memes très réservés sur ces 2 mesures qui doivent faire l'objet d'une négociation avec eux dans un cadre plus large sur le pouvoir d'achat, les salaires et l'emploi tel que prévu dans le projet socialiste et dans le pacte présidentiel (Conférence nationale sur la croissance, les salaires, et l'emploi).

La gauche doit etre capable de mettre en cause ses dogmes et les formules toutes faites sans que cela ne suscite, immédiatement, des polémiques peu propices au débat

18 juin 2007

Ségolène, la femme, ... s'explique ...



Une interview exclusive ... une femme qui choisit de faire taire les rumeurs sur sa vie privée ... une femme courageuse.
Respect.

Vague rose en Allier

Les électeurs de l'Allier ont tranché. Ce sont 4 députés de gauche qui représenteront notre département à l'Assemblée nationale.

Guy CHAMBEFORT pour la 1ère circonscription (Moulins)
Bernard LESTERLIN pour la 2ème circonscription (Montluçon)
Gérard CHARASSE (PRG) pour la 3ème circonscription (Vichy)
Jean MALLOT pour la 4ème circonscription (Gannat)

Que tous les électeurs qui ont permis ce succès soient chaleureusement remerciés.

Que tous tous les militants qui depuis des mois n'ont pas ménagé leur peine et leur temps de loisirs pour que ces victoires soient possibles soient également remerciés.

Désirs d'avenir à Montluçon ne cache pas sa joie et croie que l'énorme travail accompli lors de la campagne des présidentielles (forums participatifs, ....) a contribué à ce succès.

Enfin, les "sans voix" de Montluçon seront écoutés et entendus ... Bernard LESTERLIN sera le député qui tiendra sa promesse, tel est le message qu'il a délivré hier soir à Désertines.

11 juin 2007

Réunion publique Jeudi 14 juin 2007 à 20h30 Désertines

Législatives à Montluçon ... La victoire d'une gauche unie est en vue ...

Les électeurs ont tranché. Bernard LESTERLIN, candidat socialiste représentera la gauche unie dans la 2 ème circonscription de l'Allier.

Contrairement aux déclarations suffisantes et méprisantes du candidat de l'UMP, hier soir aux micros de FR3 Auvergne, la gauche se porte plutôt bien à Montluçon et ne se privera pas d'une victoire le 17 juin prochain.

Toute la semaine, le candidat de la gauche sera présent dans les quartiers de Montluçon et dans les communes de la circonscription pour convaincre de cette nécessaire victoire qui se réalisera par une mobilisation forte de tous et plus particulièrement des jeunes.

Le programme de cette semaine sera consultable sur le blog du candidat : http://www.bernardlesterlin.com/

Résultats de la 2ème circonscription :

Candidat Voix % exprimés
Daniel DUGLERY Union pour un Mouvement Populaire 16 837 40,91%
Bernard LESTERLIN Socialiste 10 481 25,46%
Mireille SCHURCH Communiste 8 091 19,66%
Pierre-Antoine LEGOUTIERE UDF-Mouvement Démocrate 1 752 4,26%
Agnés FALCON Front national 965 2,34%
Claudy AUBERT-DASSE Les Verts 587 1,43%
Christian NGUYEN Extrême gauche 516 1,25%
Michel ALBERT Chasse Pêche Nature Traditions 368 0,89%
Véronique DREYFUS Extrême gauche 346 0,84%
Michel RAYNAUD Extrême gauche 325 0,79%
Marie-Thérèse NICOD Mouvement pour la France 310 0,75%
Monique CORNET Ecologiste 308 0,75%
Jean-Paul MORET Extrême gauche 138 0,34%
Vesna LAZAREVIC Divers 135 0,33%
Georges VITTI Divers 0 0,00%

03 juin 2007

Ségolène Royal s'oppose à l'abaissement de la majorité pénale

Ségolène Royal s'oppose au projet d'abaissement de la majorité pénale par la droite qui conduira selon elle à "remplir les prisons avec des mineurs".

Sur un marché parisien, où elle venait soutenir la candidate aux législatives dans la 21e circonscription de Paris George-Pau Langevin, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle a réclamé "plus de moyens pour la justice des mineurs" qui est "dans une situation de misère incroyable" et dans l'Education nationale.

Devant une centaine de personnes massées dans la Maison des arts urbains, dans le Xe arrondissement, elle a défendu à nouveau son idée d'encadrement militaire des jeunes dès le premier acte de délinquance - l'une de ses propositions phares pendant la course à l'Elysée.
"Si on abaisse la majorité pénale comme le prépare (la ministre de la Justice) Rachida Dati, la seule solution ce sera la prison pour les mineurs c'est-à-dire la pire des solutions", a fait valoir la présidente de Poitou-Charentes juchée sur un muret au côté de la postulante à l'Assemblée nationale.

"La loi Dati n'est pas miraculeuse. S'il y avait des lois miraculeuses, elles auraient été votées et surtout elles auraient été efficaces" pendant les cinq dernières années où Nicolas Sarkozy a été à deux reprises ministre de l'Intérieur, a estimé Ségolène Royal. "C'est parce que la justice n'a pas les moyens de sanctionner le premier acte de transgression que (les mineurs) dérivent vers de la délinquance plus grande et glissent vers une situation d'impunité", a-t-elle déclaré.

La prison les "rend encore plus délinquants" alors qu'il faut une "punition proportionnelle à la petite faute commise", a expliqué Ségolène Royal. Elle a prôné "des travaux d'intérêt général, des réparations, de l'éducation civique et un encadrement militaire au premier acte" de délinquance "pour redonner aux jeunes le sens des droits et des devoirs".

Dans les prisons, "les mineurs sont tous en situation d'échec scolaire", a-t-elle fait valoir. "La première obligation de la République, c'est de faire réussir tous les enfants à l'école".


02/06/2007 - 13h37 - © Reuters