Jack Lang : "moi, j'aime Ségolène"
Jack Lang, candidat à l'investiture socialiste pour la présidentielle, a déclaré vendredi "aimer Ségolène" Royal, en faisant valoir les "grandes qualités" de la députée des Deux-Sèvres.
Interrogé sur la campagne interne au PS, l'ancien ministre a estimé "insupportable" de tenter d'opposer entre eux les présidentiables socialistes.
Interrogé sur la campagne interne au PS, l'ancien ministre a estimé "insupportable" de tenter d'opposer entre eux les présidentiables socialistes.
"Moi, j'aime Ségolène. C'est une amie, on a travaillé ensemble beaucoup, elle a de grandes qualités", a-t-il déclaré sur Canal+.
Il a énuméré "les bons critères" pour être le candidat du PS: "quel peut être le meilleur président, quel est celui qui pourra mener la campagne la meilleure face à un candidat qui sera brillant, quel est celui qui rassemblera le mieux les socialistes".
Le député du Pas-de-Calais s'est dit confiant sur la victoire du candidat de gauche à la présidentielle de 2007, sauf si les socialistes "se bagarrent" entre eux.
Selon lui, face à "une droite rejetée" et à Nicolas Sarkozy "qui fait peur", "ce sera un candidat de gauche qui sera élu l'année prochaine" à l'Elysée.
Il a toutefois mis un "seul bémol". "Nous gagnerons l'an prochain sauf si on se désaccorde, sauf si on se bagarre entre nous", a-t-il dit.
Il a toutefois mis un "seul bémol". "Nous gagnerons l'an prochain sauf si on se désaccorde, sauf si on se bagarre entre nous", a-t-il dit.
Interrogé sur l'engagement de Johnny Hallyday et Doc Gynéco aux côtés de Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre de la Culture a indiqué ne pas vouloir "transformer les artistes en homme ou en femme sandwich". Il a ajouté qu'il préférait les voir s'engager sur "des actions positives, militantes, concrètes", comme l'ont notamment fait auprès des immigrés sans papiers les acteurs "Philippe Torreton, Charles Berling, Josiane Balasko".
Par ailleurs interrogé sur l'examen au Parlement du projet de privatisation de GDF, le candidat à l'investiture du PS pour la présidentielle a affirmé que les socialistes avaient "le devoir national de défendre le secteur public de l'énergie".
Jack Lang a dit regretter qu'"un gouvernement illégitime, en fin de course, épuisé, se permette en fin de législature d'infliger au pays une mesure aussi contre-nature que la privatisation de GDF". "La France se désarme. C'est une question d'intérêt national supérieur", a-t-il ajouté.
Il a observé que l'"héritage des grands service publics, c'est De Gaulle". "Notre devoir national est de défendre le secteur public de l'énergie", a-t-il insisté.
Interrogé sur les chances de faire reculer le gouvernement, Jack Lang a observé qu'au moment du contrat première embauche (CPE), on prédisait aux socialistes "une bataille perdue d'avance". "On s'est bagarré, bagarré, bagarré et nous avons gagné", a-t-il dit.
Le projet de loi sur l'énergie, rejeté par la gauche et l'UDF, prévoit notamment la privatisation de GDF en vue de permettre sa fusion avec Suez. L'examen du texte à l'Assemblée nationale a commencé jeudi. Plus de 137.600 amendements ont été déposés.
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