29 avril 2007

Concert meeting à Charléty, le mardi 1er mai à 17h

Lors du concert "Pour nous, c'est elle", ils seront tous là, les chanteurs supporters de Ségolène : Yannick Noah, Renaud, Ruiz, Bénabar, Delpech, Cali, Moustaki, Les Têtes raides, ...

Rendez-vous nombreux au stade Charléty !!!

Les jeunes UDF ne veulent pas de Sarkozy et appelent à voter Ségolène

150 activistes du collectif « La France qui se lève tôt » sont allés, ce matin dès 8h, à la rencontre des jeunes UDF, devant le siège du parti centriste, rue de l’Université. Malgré la présence d’un cordon de CRS dépêché par la préfecture, le débat a pu avoir lieu. Ni l’UMP, ni Canal Plus, ni le syndicat de la presse régionale ni les CRS ne pourront empêcher la constitution d’une «union nationale contre un candidat brutal ».

Les jeunes UDF présents, qui fournissaient le jus d’orange, ont appelé à voter Ségolène Royal, pour contrer la menace de Nicolas Sarkozy, au nom des « valeurs essentielles » communes. Dès mercredi, c’est Quitterie Delmas, présidente des Jeunes UDF Paris, qui avait rendu son appel public.

La Ligue des droits de l'homme appelle à voter Ségolène Royal

«Pendant qu'il en est temps, la LDH appelle les électeurs à choisir la solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l'égalité et non les discriminations», dit l'association dans un communiqué diffusé samedi.

La Ligue des droits de l'homme (LDH), association née à la fin du XIXe siècle après l'affaire Dreyfus, a appelé samedi à voter et à faire voter pour Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle le 6 mai.


"Pendant qu'il en est temps, la LDH appelle les électeurs à choisir la solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l'égalité et non les discriminations", dit l'association dans un communiqué.

Selon elle, l'élection de Nicolas Sarkozy constituerait "un cauchemar" et une régression démocratique.

"Nous ne voulons pas d'une démocratie muselée qui, parce qu'elle laisserait sur le bord de la route des millions de personnes, attiserait le communautarisme, le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie et ouvrirait la voie aux révoltes sociales", écrit la LDH.

Liberation.fr le samedi 28 avril 2007

27 avril 2007

Une vidéo sur le complot anti-Chirac de Sarko

Pour ceux qui ne l'ont pas vue encore !!!


Déclaration de Jack Lang sur l'annulation du débat devant avoir lieu sur Canal +

Sans avoir alerté Ségolène Royal ni François Bayrou, Canal Plus annonce unilatéralement la suppression du débat prévu entre elle et François Bayrou.

La chaîne invoque des règles d'égalité édictées par le CSA. Cette affirmation est exactement contraire à la lettre adressée par Monsieur Michel Boyon le 24 avril à Monsieur Patrick de Carolis, dans laquelle il est dit qu'un temps équivalent doit être accordé dans la mesure du possible, à l'autre candidat. Il aurait suffi à Canal Plus de proposer à Monsieur Sarkozy, un droit d'expression correspondant.

C'est une atteinte intolérable à la liberté d'information. Manifestement des pressions politiques sont exercées pour empêcher cette libre confrontation entre deux personnalités nationales. L'état Sarkozy se croit déjà tout permis.

J'élève la protestation la plus vigoureuse et demande au CSA d'enjoindre à Canal Plus de respecter les règles édictées par son Président lui-même.

Quitterie DELMAS, la porte-parole des jeunes de l’UDF votera pour Ségolène Royal

JB : Pour qui comptes tu voter ?

QD : J’ai entendu que certains députés UDF avaient déclaré publiquement qu’à titre personnel ils voteraient Nicolas Sarkozy. Du coup je n’hésite pas à dire qu’en ce qui me concerne, il n’y a aucune raison pour que je ne vote pas pour Ségolène Royal…

JB : Quelles sont les raisons de ce choix ?

QD : Les méthodes et les pratiques de Nicolas Sarkozy ne me satisfont absolument pas et pour moi, la clé de la vie politique et de l’avenir, c’est la réforme des institutions, le non cumul des mandats, la proportionnelle, la séparation des pouvoirs. A mon sens, on ne pourra pas avancer tant que ce travail là n’aura pas été effectué.

La dérive droitière de Nicolas Sarkozy avec en particulier le projet de créer un Ministère de l’Immigration et de l’identité Nationale et l’idée selon laquelle la pédophilie et le fait d’être suicidaire sont génétiques sont des choses que je trouve totalement inacceptables. Tout cela est vraiment très éloigné de mon engagement politique. C’est diamétralement opposé à mon esprit réformateur.

JB : Est-ce aussi l’opinion des jeunes de l’UDF ?

QD : Aujourd’hui, les personnes avec qui je suis en contact, ce ne sont pas seulement les jeunes de l’UDF. C’est encore beaucoup plus large, c’est-à-dire que cela s’étend du centre gauche au centre droit. Et oui, ils partagent cet état d’état d’esprit. Les déclarations de Nicolas Sarkozy nous ont forcé à nous rassembler dans l’idée qu’il y a d’un côté les conservateurs et de l’autre, les réformateurs progressistes.

JB : Nicolas Sarkozy a annoncé la création d’un nouveau parti du centre avec Gilles de Robien. Selon toi, serait-ce envisageable qu’il y ait à l’avenir deux partis centristes ?

QD : Nicolas Sarkozy est très fort : il a un parti à droite de la droite, un parti de droite, un parti du centre et il invente aussi un parti des sarkozystes de gauche : c’est fabuleux, il recouvre entièrement le spectre politique !

Si quelques députés souhaitent créer un mouvement centriste en marge de l’UMP, je pense sincèrement que c’est raté d’avance. Cela n’a aucun sens. Je rappelle que l’UDF a voté à 86% l’indépendance et l’autonomie par rapport à l’UMP en janvier 2006.

Propos recueillis par Joy Binoche pour Page2007

23 avril 2007

Soirée électorale réussie pour Ségolène à Germinal


Plus de deux cent supporters de Ségolène Royal s'étaient donnés rendez-vous à Désertines, salle Germinal pour vivre ensemble cette soirée électorale.

Dès 20h00, tout était prêt pour partager ce moment de convivialité. Deux écrans géants, un transmettait le direct télé des soirées nationales et un autre où s'affichait les résultats de Montluçon et de la circonscription. Un buffet convivial préparer par une vaillante équipe de militants était proposé à toutes et à tous.

Cette soirée s'est achevée par la visite du maire de Désertines venu confirmer aux socialistes présents le message de sa candidate : rassemblons nous pour battre la droite et son candidat.

Une nouvelle soirée est d'ores et déjà prévue le 6 mai au soir.

Ségolène Royal appelle au rassemblement contre "un système qui ne marche plus"

Un élan civique s'est levé" a lancé Ségolène Royal, juste après avoir pris la parole, peu après 21 h 30, devant des militants réunis à Melle, sa circonscription. "Je mesure la responsabilité éminente que vous me confiez ce soir. Je n'en tire aucune gloire personnelle" a ajouté la candidate socialiste, qui a cherché à se poser en présidentiable : "Porter le combat du changement pour que la France se relève". Elle a alors suscité les premières acclamations de ses supporters, avides de crier "Ségolène présidente !"

"Une nouvelle campagne s'ouvre", a affirmé Mme Royal. Dans quinze jours, la France va choisir son destin et son visage. Elle a affirmé qu'elle ferait campagne "pour que la France se relève, qu'elle retrouve son optimisme et qu'elle fasse le choix de l'audace et de la sérénité", lançant un appel à tous ceux qui veulent faire "triompher la République du respect".

C'est le message central de Ségolène Royal : le 6 mai sera l'occasion d'un "choix clair entre deux voies très différentes." "Je tends la main à toutes celles et ceux qui pensent qu'il est non seulement possible mais urgent de quitter un système qui ne marche plus", a-t-elle dit, pesant ses mots et visant Nicolas Sarkozy, sans jamais le nommer.

"CONJURER LES VIEUX DÉMONS DE LA DÉPRIME ET DU DÉCLIN"

La candidate socialiste a ensuite pris le temps de décliner des éléments de son programme, reprenant des leitmotivs de sa campagne. "Pas d'efficacité économique sans progrès social", "une France neuve, à la fois protectrice et dynamique, fraternelle et conquérante", "réformer la France sans la brutaliser", "mettre fin aux insécurités et aux précarités", "faire reculer toutes les formes de violence", instaurer un "ordre juste et des sécurités durables", "mettre la priorité sur l'éducation, consolider les familles et épauler les plus fragiles"...

Ségolène Royal a aussi consacré un passage à l'Europe, cherchant à se démarquer de Nicolas Sarkozy : "J'aurai à cœur de défendre les intérêts de la France. Les français seront appelés à se prononcer par référendum sur le nouveau traité européen. Celui-ci ne se fera pas à leur insu."

"NOTRE VICTOIRE EST POSSIBLE"

La candidate socialiste a ensuite affirmé qu'elle continuerait à "faire le pari de l'intelligence des Français". Pour le second tour, elle n'a pas lancé d'appel spécifique vers les électeurs de tel ou tel candidat. "Je comprends la déception de toutes celles et ceux dont le candidat n'atteint pas le second tour. Je serai la présidente garante d'un Etat impartial. Je suis une femme libre comme vous êtes un peuple libre. Nous sommes nombreux à ne pas vouloir d'une France dominée par la loi du plus fort ou du plus brutal. D'une France où le pouvoir et l'argent sont concentrés entre peu de mains, toujours les mêmes." Cette tirade a généré de nouveaux applaudissements, relancés peu après quand elle a plaidé pour des libertés publiques garanties.

"Venez, hommes et femmes de France, de tous âges, de tous milieux, de tous territoires, de toutes origines, a enfin lancé Ségolène Royal. Venez, forces vives de notre belle nation. Venez, serrons-nous les coudes. Ensemble, nous allons rendre le sourire à notre pays. Ensemble, nous allons conjurer les vieux démons de la déprime et du déclin."

"Notre victoire est possible, a-t-elle conclu. C'est une question de volonté et de cohérence. Je les ai. J'ai besoin de vous parce que la France a besoin de vous."

Alexandre Piquard - Le Monde

Une première victoire

Pour tous ceux qui n'ont pas pu écouter le discours de Ségolène ...

20 avril 2007

Dimanche, je vote Ségo ...



DERNIER MESSAGE, ...
R.D.V. ... LUNDI 23 AVRIL ...

Pour que cela ne se reproduise pas ...



Pour ne pas que l'histoire ne bégaye, pour que le 22 avril ne soit pas un 21 avril bis, pour que ça change et que ça change fort.

19 avril 2007

c’est frais et plein de sincérité !



Je vous invite à venir voir le sentiments de militant de Najat Belkacem, porte parole de Ségolène Royal

Face à Bayrou et Rocard, Ségolène Royal sort l'arme DSK Reuters

Dominique Strauss-Kahn a fait feu de tout bois mercredi contre François Bayrou, un "perturbateur" avec lequel toute alliance serait "hors de propos".

"Que les choses soient bien claires: il n'y a pas dans la stratégie du PS et pas davantage dans la mienne d'alliance entre ces partis", a déclaré l'ancien ministre de l'Economie, étiqueté social-libéral, lors du point presse quotidien du PS qu'il a tenu à son retour d'une tournée aux Antilles.

"Il y a au second tour la nécessité de rassembler derrière Ségolène Royal tous ceux qui considèrent que l'élection de Nicolas Sarkozy n'est pas souhaitable pour le pays", a-t-il ajouté devant les journalistes.

A ses yeux, Michel Rocard et Bernard Kouchner, les deux dirigeants socialistes qui se sont prononcés pour un rapprochement avec l'UDF dès avant le premier tour, ont parlé "sans avoir suffisamment réfléchi".

"Tout ce qui a été dit sur des alliances entre le parti socialiste et l'UDF est hors de propos (...) quand on est à gauche, on vote à gauche", a insisté Dominique Strauss-Kahn, qui a également très clairement repoussé les appels du pied du candidat de l'UDF. Il n'a "aucun contact" avec François Bayrou et "ne souhaite pas en avoir".

"C'est flatteur et gentil de sa part une fois de considérer qu'il me trouve quelques qualités. Cela devient un peu ridicule lorsque à répétition l'axe de sa campagne consiste à vouloir s'approprier des hommes dont la ligne politique n'a jamais été la même que la sienne", a déclaré "DSK".

Pourrait-il cependant être le chef d'un gouvernement formé par un président centriste? Sans répondre directement par la négative, Dominique Strauss-Kahn a insisté sur la logique institutionnelle de la Ve République qui veut que le Premier ministre découle de la majorité parlementaire et non du chef de l'Etat.

"S'il y a une majorité socialiste à l'Assemblée nationale, nous sommes plusieurs à pouvoir exercer la fonction de Premier ministre", a-t-il répondu. "S'il n'y a pas de majorité socialiste à l'Assemblée nationale, il n'y a pas de Premier ministre socialiste", a-t-il ajouté.

"AU FOND DE LEURS TRIPES"

Comme Laurent Fabius, autre rival de Ségolène Royal pour l'investiture socialiste, Dominique Strauss-Kahn mène campagne pour la présidentielle de son côté depuis plusieurs mois. Il n'a battu la même estrade que la candidate qu'une seule fois, à Charleville-Mézières mi-mars.

Jeudi, il ne sera pas à Toulouse où Ségolène Royal tient son dernier grand meeting de campagne, avec Jose Luis Zapatero en vedette américaine et de nombreux "éléphants" du PS, que la candidate, au nom de sa "liberté" tient à l'écart de sa campagne.

"Aucune malice" dans ces emplois du temps divergents, a assuré Dominique Strauss-Kahn, qui sera en meeting à Strasbourg au même moment. Sûr qu'il y aurait encore des interprétations erronées de son absence, il en a parlé avec la candidate.

"Nous sommes convenus qu'il était plus utile que je fasse un meeting de plus à Strasbourg plutôt que d'aller m'asseoir (...) pour l'acclamer à Toulouse", a-t-il plaidé, assurant être d'accord avec 80% des positions de celle qui l'a battu lors de la primaire socialiste.

"On reste toujours en désaccord sur 10 ou 15% des choses, je n'ai pas changé d'avis", a-t-il dit mais Ségolène Royal "est parfaitement apte à défendre ses points de vue et à les mettre en oeuvre".

A quatre jours du premier tour, il a battu le rappel des électeurs de gauche "quelles qu'aient été leurs hésitations" sur la compétence, les propositions ou la personnalité de Ségolène Royal de passer "par dessus ces écarts, ces différences".

"Qu'ils se rappellent au fond de leurs tripes que c'est un vote de conviction et que la conviction d'un homme ou d'une femme de gauche c'est que, quand on est à gauche on vote à gauche".

18 avril 2007

"1000 événements pour le changement" à Montluçon



Dimanche dernier à midi, dans le cadre de l'opération nationale "1000 évènements pour le changement", le comité de soutien à Ségolène Royal a montré aux Montluçonnais sa détermination et son engagement.

Aussi, une partie de ses membres se sont donné RDV, dimanche à midi, devant un lieu symbolique de la résistance : le gisant de Marx Dormoy.

Ils étaient environ 200 pour écouter le discours pugnace et combatif du président du Comité de soutien départemental à Ségolène Royal, Marc MALBET. En rappelant le bilan dévastateur laissé par la droite de Sarkosy et de Bayrou, Il a démontré point par point les dangers des candidatures des partis de droite et d'extrême droite et prouvé que le vrai changement sera celui proposé par Ségolène Royal, en plaçant l'Homme au centre de son Pacte présidentiel dont il rappela le contenu des 7 piliers.

Notons aux côtés de Marc Malbet, les présences d'élus et de personnalités locales :
Jane Galléazi, Conseillère Régionale et Maire d'Huriel, Bernard Lesterlin, candidat PS aux législatives, Bernard Pozzoli, Conseiller général et CM de Montluçon, Henri Malavaud, Adjoint à Désertines, .... Gérard Ciofollo, Maire de Nassigny, Roger Durin, ancien maire adjoint de Commentry, Marie France et Roger Southon, ....

15 avril 2007

Les Français ne regretteront pas leur audace

Ségolène Royal est confiante en cette fin de campagne. "Le temps des femmes est venu pour remettre debout la maison France", affirme-t-elle. Elle répond à Rocard qui propose une alliance avec François Bayrou. Mais se refuse à dire qui pourrait faire partie du gouvernement qu'elle constituerait si elle était élue.

Comment jugez-vous cette fin de campagne ?
Passionnante. J'avance sereinement et fermement sur ma route pour convaincre les électeurs car je suis avec eux, habitée d'un sentiment de gravité face à l'importance du choix, et portée par un immense espoir pour mon pays. Je fais tout pour qu'à la face du monde, la France fasse le choix de l'avenir meilleur, pour la France présidente et pour la femme qui l'incarne.

Que pensez-vous de l'appel de Michel Rocard ?
Il a le mérite de la constance. Depuis des années il veut faire venir le centre par des alliances de personnes vers les socialistes. Je crois, moi, à la force des idées qui entraînent et font se lever les espoirs populaires que je vois dans toute la France. J'espère que je suis au bout de mes surprises, car point trop n'en faut! Aujourd'hui, mon choix c'est d'aller à l'essentiel: faire entendre à l'ensemble des électeurs les valeurs pour que la France se relève, afin qu'ils aient un vrai choix pour permettre à notre pays de reprendre la main. En particulier choisir le changement sans brutalité et vouloir une France où les valeurs humaines doivent l'emporter sur les valeurs boursières.

Quels sujets aimeriez-vous imposer dans cette dernière ligne droite ?
Il me semble qu'aujourd'hui les Français ont bien saisi les personnalités des candidats et peuvent se faire une idée précise de la manière dont ils exerceraient le pouvoir... Quant au clivage entre mon projet et celui de la droite, il est clair. D'un côté, une société dans laquelle les Français seraient dressés les uns contre les autres, où règnerait le "chacun pour soi", une société du déterminisme, de la violence et de l'autoritarisme. De l'autre, une France apaisée, qui se rassemble autour de valeurs communes "travail, solidarité, esprit d'initiative", une France du plein-emploi qui reprend confiance en sa jeunesse et qui garantit aux personnes âgées les sécurités auxquelles elles ont droit, qui croit à nouveau en sa capacité à produire de la richesse et à la redistribuer de manière équitable, une France, enfin, dont les dirigeants sont à l'écoute du peuple et non au service de groupes de pression.

"Le pacte présidentiel est le contraire de l'improvisation"

Certains regrettent que vous ayez peu porté les sujets de gauche tels que le social, l'emploi, etc.
Je n'ai fait que cela depuis des mois, sans écarter les autres sujets comme l'Europe, l'international et la défense! Le chômage, les délocalisations, la précarité, la vie chère, le logement et la sauvegarde de notre protection sociale sont au coeur des préoccupations des Français. J'ai pris ces problèmes à bras-le-corps en inscrivant dans le pacte présidentiel des propositions qui, seules, peuvent les régler : droit au premier emploi des jeunes et lutte contre le chômage des seniors, contrat première chance, augmentation du Smic et des bas salaires, révision de l'indice des prix, construction de logements sociaux avec substitution de l'Etat aux communes qui les refusent, prise en compte de la pénibilité des métiers dans le calcul des durées de cotisation de retraite... Bien sûr, les candidats sortants n'ont pas intérêt à ce que la campagne se déroule sur ce terrain, car ils devraient rendre des comptes sur leur action.

Vous avez dit que votre façon de mener campagne serait une illustration de votre façon de présider, or on vous reproche une certaine improvisation...
Le pacte présidentiel est le fruit d'une longue maturation : ce projet est tout le contraire de l'improvisation. Je suis la seule à avoir conduit une campagne participative, avec 6000 réunions. Ce projet a d'ailleurs été salué par une nouvelle génération d'économistes, par de nombreux chercheurs chevronnés, des appels venant de tous les milieux intellectuels. Et je compte bien présider demain en conservant ce lien précieux avec les citoyens, et ne pas recommencer les erreurs de ces dirigeants sûrs d'eux, qui ont conduit à tant de conflits et de gaspillages.

Si vous êtes au second tour, vers qui vous tournerez-vous et sur quelles bases pour d'éventuelles alliances ?
L'élection présidentielle n'est pas une combinaison d'alliances entre des candidats ou des formations politiques. C'est un lien qui se tisse entre une personne et le peuple français. Ce qui me touche, c'est la grande exigence des électeurs, qui s'intéressent au débat, comparent les projets et ne veulent pas se laisser dicter leur choix. Ils ont raison de réfléchir. Au soir du premier tour, nul ne sera propriétaire de ses électeurs et ne pourra en disposer à sa guise. Et c'est avec toutes celles et tous ceux qui se reconnaitront dans la France présidente que se relèvera le pays.

"François Bayrou est une personnalité respectable"

Que répondez-vous à ceux qui disent que, pour faire perdre Sarkozy, mieux vaut voter Bayrou au premier tour ?
Souhaiter la défaite de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas souhaiter la défaite d'un homme. C'est vouloir mettre un terme à la politique suivie depuis cinq ans et empêcher une droite encore plus dure de continuer les dégâts. Comment pourrait-on y parvenir en votant pour le président d'une formation politique, l'UDF, qui fait partie de la majorité, est présente au gouvernement et vote dans toutes les collectivités territoriales avec l'UMP, sans exception? François Bayrou est une personnalité respectable, mais il n'a ni programme ni équipe. Des millions de Français se sentiraient floués si le second tour les privait d'un véritable choix. Ma vision pour la France, c'est de réconcilier la solidarité, la responsabilité individuelle et l'efficacité économique, en remplaçant la loi du plus fort par la loi du plus juste. Je suis prête.

N'auriez-vous pas intérêt à annoncer que vous nommerez Dominique Strauss-Kahn si vous étiez élue ?
Le Parti socialiste ne manque pas de personnalités de talent et je vous dirai le moment venu qui je choisirai. Le gouvernement sera représentatif de la diversité de la majorité présidentielle qui se rassemblera autour de moi entre les deux tours.

Quelle serait votre équipe gouvernementale idéale ?
Je veux réduire le train de vie de l'Etat et tirer les conséquences au niveau national du renforcement des compétences au niveau local: mon gouvernement sera donc resserré. J'ai dit qu'un euro dépensé serait un euro utile. Réformer l'Etat, c'est avant tout répartir plus clairement les niveaux de compétences pour éviter les gaspillages. Quant au choix des ministres, c'est le critère de la compétence et de l'efficacité qui sera déterminant. Aucun ne sera logé aux frais de la République.

Si, d'aventure, vous deviez perdre la présidentielle, comment voyez-vous l'après-élection ?
Je crois que je vais la gagner. Le temps des femmes est venu pour remettre debout la maison France sur ses bonnes bases - famille, éducation, emploi, écologie - et pour construire l'ordre juste à la place des désordres injustes. Ce que je ressens profondément, c'est que les Français ne regretteront pas leur audace. Nous serons surpris de l'événement planétaire que constituera, au-delà de ma personne, l'élection d'une femme politique d'expérience à la présidence de la République française et de l'élan qui en résultera.

13 avril 2007

L'appel aux français de Ségolène

A dix jours de l'élection présidentielle, Ségolène Royal livre à tous les Français sa vision, «projet contre projet, principes contre principes, ou plutôt principes contre non-principes» et appelle à la mobilisation de tous les citoyens qui la soutiennent «pour mettre fin à cinq années d'un État de droite, d'un État partial, d'un État UMP». Elle souligne les mensonges du c andidat de la droite et appelle au «combat contre des idées pernicieuses, qui sont le contraire des idées et des valeurs traditionnelles républicaines de la France ».

Proportionnelle : pataquès à l'UMP

Brice Hortefeux, le lieutenant de Nicolas Sarkozy, a déclaré vendredi dans le Figaro qu'il fallait instiller "une dose de proportionnelle" dans le mode de désignation des parlementaires, par exemple pour une soixantaine de députés. L'UMP rappelle que cette proposition ne figure pas dans le programme de son candidat.

Une proposition qui n'est pas du goût de l'UMP. "Cette déclaration n'exprime qu'une réflexion personnelle. Elle n'engage en aucune façon le candidat Nicolas Sarkozy", ont ainsi déclaré les porte-parole de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati et Xavier Bertrand, dans un communiqué.

Et l'idée ne fait pas partie du programme électoral de l'UMP, a rappelé de son côté Jean-Pierre Raffarin interrogé sur la chaîne de télévision LCI. L'ancien Premie rministre "a ainsi affirmé: "C'est une idée qui vient de l'UDF, c'est une idée du centre, c'est une idée qui n'est pas inutile à étudier, mais qui n'est pas à ce jour dans notre projet"

Jean-Pierre Raffarin s'est défendu que la proposition de Brice Hortefeux constitue un signal en direction du Front national, partisan de la proportionnelle, un système qui permettrait au parti de Jean-Marie Le Pen d'avoir des députés. "Je ne crois pas du tout que ce soit un cadeau pour le Front national. On n'a pas de cadeau à faire pour le Front national. Notre discours est clair vis à vis du Front national. Il ne peut y avoir de compromission avec le Front national", a martelé l'ancien Premier ministre.

François Bayrou a, de son côté, rappelé vendredi sur France 2 qu'il souhaitait que la proportionnelle entre pour moitié dans le monde de désignation des députés pour permettre "l'élection d'un grand nombre de députés" et "pour représenter tous les courants d'opinion du pays".

Mais à qui profite le crime ??? Il faut sans regarder vers l'extrême droite ...

1000 événements pour le changement à Montluçon

Le comité de campagne de l'Allier pour Ségolène vous invite à un rassemblement de tous les militants, sympathisants et citoyens de gauche qui soutiennent la candidature de Ségolène, le dimanche 15 avril 2007 à 12h00 précises, devant le gisant de Marx Dormoy, avenue Marx Dormoy à Montluçon.

A cette occasion, le président du comité de soutien, Marc MALBET, fera une intervention et une photo immortalisera cet instant.

Nous serons présents très nombreux pour marquer notre soutien et notre détermination pour l'élection de Ségolène Présidente.

Nous comptons sur votre présence.

12 avril 2007

Débat Didier Peyrat ... suite ....Une étude confirme l'état critique de la justice en France

Plusieurs années pour traiter un dossier civil ou commercial simple et classe sans suite près d'une affaire pénale "poursuivable" sur quatre classée sans suite: c'est le constat alarmant établi par le ministère de la justice sur le fonctionnement des tribunaux français.

Une étude officielle publiée par Le Figaro confirme l'état catastrophique du système judiciaire français, qui met ordinairement plusieurs années à traiter un dossier civil ou commercial simple et classe sans suite près d'une affaire pénale "poursuivable" sur quatre.

Ce palmarès comparatif établi par le ministère de la Justice sur 30 ressorts de cours d'appel assure, certes, que la situation s'est améliorée depuis 2002, avec un délai moyen de traitement passé à 7,3 mois en première instance (contre neuf mois), et 14,2 mois en appel (contre 17).

Le ressort de Colmar détient le record de la lenteur en première instance avec un délai de dix mois. En appel, c'est Nancy qui détient le record avec un délai de 22 mois.

Au plan pénal, le taux de classement sans suite moyen des affaires dites "poursuivables", donc après un premier tri, s'établit à 22,1%. Les lanternes rouges du classement sont les cours d'appel de Lyon, Aix-en-Provence, Toulouse et Montpellier, avec des taux allant de 28,4% à 29,5%.

Le classement sans suite s'explique officiellement par la faiblesse du trouble et du préjudice ou en raison de recherches infructueuses. Selon les syndicats de magistrats, il est aussi souvent imputable à la faiblesse des moyens humains et financiers du système judiciaire.

Dans Le Figaro, l'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) estime d'ailleurs qu'un tiers des dossiers correctionnels traités et jugés n'aboutit à aucune sanction réelle, car les jugements - amendes, prison - ne peuvent être appliqués faute de moyens.

Le budget de la justice est dans la loi de finances votées pour 2007 de 6,271 milliards d'euros soit 2,34% du budget de l'Etat, un des plus faibles taux de l'Europe des 25. La commission d'enquête sur le fiasco de l'affaire Outreau a proposé un doublement du budget, idée reprise par le PS et l'UDF mais pas par l'UMP.

Réponse de Ségolène Royal : Proposition N° 56 du pacte présidentiel : Doubler le budget de la justice pour la rendre plus rapide et respectueuse des droits.

10 avril 2007

Bernard Henry Lévy votera Ségolène Royal et estime que Sarkozy "a franchi une ligne jaune"

L’intellectuel Bernard-Henri Lévy a déclaré lundi qu’il voterait pour "Ségolène Royal au premier tour" de la présidentielle, accusant Nicolas Sarkozy d’avoir "franchi" la "ligne jaune".

"Je voterai Ségolène Royal au premier tour et j’espère au deuxième tour", a-t-il expliqué lors de l’émission "Le Franc Parler", sur i>télé et France-inter, en soulignant qu’il trouvait la candidate socialiste "courageuse", avec du "cran" et "du caractère".

En revanche, a ajouté l’écrivain, "il y a des choses chez Nicolas Sarkozy qui me semblent aujourd’hui - et je le dis avec tristesse - proprement irrecevables, proprement inacceptables"

"Pour moi, il a franchi cette ligne jaune dont j’ai consacré ma vie à dire qu’elle devait être tracée et respectée", a-t-il poursuivi, en dénonçant notamment les récents propos tenus par le candidat de l’UMP à la présidentielle. "Nous dire qu’il y a une prédisposition à la pédophilie", "une prédisposition au suicide", que "la génétique décide, ça n’est pas supportable".

"Dans d’autres cas, on se disait : "c’est de la tactique, c’est du machiavélisme, il est en train d’aller pêcher les voix de Le Pen". Là, non (...) c’est quelque chose qu’apparemment il pense et je crois qu’une ligne jaune a été franchie", a conclu Bernard-Henri Lévy.

Dans un entretien avec le philosophe Michel Onfray paru récemment dans le mensuel "Philosophie Magazine", Nicolas Sarkozy a soutenu que la pédophilie est une pathologie présente dès la naissance et que le suicide a des causes génétiques : "J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1.200 ou 1.300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. (...) Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense".

08 avril 2007

Un supporter de Ségolène lui écrit ...

Chère Ségolène, Bonjour,

Objet de mon présent message : "Comment utiliser, à votre profit, les prochains sondages pronostiquant votre défaite ! "

Avant-propos : Mes messages, bien que réfléchis, sont toujours totalement improvisés, au fil de ma plume, ou plutôt au gré de mon clavier d'ordinateur, devrais-je dire. Excusez alors ma phraséologie et les imperfections que celui que je vais vous écrire maintenant ne manquera malheureusement pas de comporter.
Je vous en remercie à l'avance !

Rappel :
Il y a 5 ans, Chirac était en mauvaise posture dans les sondages et la menace "Le Pen " bien présente ; dans la semaine qui précédait la dernière présidentielle (période pendant laquelle la divulgation des résultats des sondages pratiqués en France est interdite), Chirac fit faire un sondage en Suisse, relayé par les journaux anglais et rapportés dans la presse hexagonale . Ce sondage donnait Le Pen gagnant .
La réaction des électeurs français, devant l'imminence du danger, eut pour conséquence un vote massif pro-Chirac aux présidentielles .

Commentaires :
- Si un tel sondage, commandité ou non par Jospin, avait été réalisé et diffusé dans les mêmes conditions, la veille de la dernière élection, il est évident que les Français, tentés par un vote protestataire contre Jospin et au bénéfice des petits partis de gauche au 1er tour (et ils furent nombreux), et avertis du danger, auraient voté " utile " dès le 1er tour, et Jospin aurait, au minimum, figuré au 2ème tour de la dernière présidentielle ;

- Vous êtes exactement dans la même situation que le fut Jospin, en son temps ;

Conduite à tenir :
Vous devez donc - rappeler, ou plutôt le faire dire par vos lieutenants ou des personnalités amies, que le seul vote utile au 1er tour est le vote " Royal " !

- redire, ou plutôt le faire dire par vos lieutenants ou des personnalités amies, l'énorme danger qui existe pour votre place au 2ème tour si les voix contestataires des partisans des Besancenot, Laguiller, Buffet, Bové ... et autres, bien que très marginales, allaient s'éparpiller, sans aucun espoir, sur lesdits candidats et candidates , et ce, forcément, à votre seul détriment, et pour le plus grand bonheur de Sarko ;

- rappeler aux Français, qui ont souvent la mémoire courte, l'épisode Jospin, et ce d'autant que cette fois-çi, il existe une troisième problématique, la problématique Bayrou ;

- adopter, à partir de maintenant et quels que soient les sondages, une attitude confiante ( Vous êtes la future Présidente, qui a confiance en elle et en son destin, pour elle et pour l'avenir de la France ), mais aussi

- veiller à ce que vos lieutenants ou personnalités amies, rappellent sans cesse aux Français le risque qu'ils encourent .

Voilà, c'est tout !
Bonne chance à vous et cordialement,

Antoine GED

PS : A la relecture de mon message, je m'aperçois qu'il est effectivement un peu verbeux et peut-être pas toujours très clair, mais j'ai la flemme de recommencer ; il faudra donc vous en satisfaire !

Désolé et à plus, quand vous serez Présidente,
A très bientôt donc,

03 avril 2007

Une nouvelle chanson pour Ségolène

02 avril 2007

Banquet républicain, le 11 avril à Gannat

Le comité départemental de campagne de Ségolène Royal organise un banquet républicain, le mercredi 11 avril, à partir de 20h30, au Centre Socioculturel de GANNAT.

A cette occasion, André VALLINI, Député de l'Isère, Président de la Commission parlementaire d'enquête sur le procès d'Outreau et René SOUCHON, Président du Conseil régional d'Auvergne, prendront la parole.

Ce banquet sera le point d'orgue de la campagne présidentielle dans l'Allier.

La campagne ne connait pas de vacances, ... et ce banquet républicain est l'occasion pour les socialistes de l'Allier de prouver qu'ils sont tous unis pour faire gagner Ségolène Royal !
Inscription par email, suivie au courrier de ton chèque (17 € par personne) à l'ordre de fédération de l'Allier du Parti Socialiste.