31 mars 2007

A Clermont Ferrand, Ségolène Royal invite les jeunes à "forcer leur destin"

Ségolène Royal a invité les jeunes à "forcer leur destin", comme elle l'a fait elle-même en devenant candidate à l'élection présidentielle alors que son entourage familial l'invitait à "rester aux fourneaux"

"Moi qui avais entendu toute mon enfance et toute mon adolescence : "tu ne feras pas d'études supérieures" "tu es destinée à rester aux fourneaux", ... j'ai forcé ce destin", a déclaré la candidate du PS devant environ 2 000 personnes, en majorité des jeunes, réunies au B.Box, une boîte de nuit de Clermont-Ferrand.

"J'ai été poussée par l'école de la République, par les enseignants qui m'ont dit : "il faut continuer", ... j'ai pu bénéficier d'une bourse pour continuer mes études supérieures, j'ai eu accès à la formation et je me suis dit un jour "pourquoi je n'essayerais pas". Tel est le message que je veux vous transmettre", a-t-elle ajouté, déclenchant un tonnerre d'applaudissements.

"Je veux que chacun d'entre vous, chaque jeune fille, chaque jeune homme dans la France que nous aimons, puisse se dire "pourquoi moi aussi je n'essayerai pas de forcer mon destin ?".

"Forcez votre vie ! Saisissez votre liberté !", a-t-elle martelé.

CONTRAT PREMIÈRE CHANCE

Dans son discours d'une vingtaine de minutes, précédé par plusieurs déclarations de jeunes impliqués dans la vie associative ou économique, la candidate a répété qu'elle voulait construire "un nouveau pacte, une nouvelle donne avec la jeunesse".

Elle a exposé les principales propositions de son "pacte présidentiel" destinées aux jeunes, notamment l'allocation autonomie et le "droit au premier emploi".

Ségolène Royal a une nouvelle fois déclaré qu'aucun jeune qualifié ou diplômé ne pourrait rester plus de six mois sans emploi ou formation si elle est élue.

La candidate a évoqué les "emplois tremplins" à destination des jeunes diplômés ou qualifiés. Avec ce système, qui prévoit le financement par les pouvoirs publics de la totalité des salaires et charges pendant six mois, elle a dit vouloir créer 500.000 emplois de ce type en cinq ans.

Elle est également revenu sur le "contrat première chance" dévoilé vendredi, destiné aux jeunes de plus de 16 ans sans qualification embauchés dans les entreprises de moins de dix salariés dans les secteurs de l'artisanat et du commerce.

Les pouvoirs publics financeraient l'intégralité de leur salaire et des charges pendant un an.

"Je veux que l'État vous donne la possibilité de forcer votre destin, de saisir votre liberté, de construire votre vie", a déclaré Ségolène Royal, invitant les jeunes à être "une jeunesse "qui sait se lever lorsqu'elle sent que l'injustice progresse", et les félicitant de leur lutte contre le Contrat première embauche (CPE) l'an dernier.

Agence Reuter

29 mars 2007

Débat sur l'Education à Désertines : une "couverture minimaliste" par la presse locale

Les organisateurs de la réunion sur l'Education qui s'est tenue à Désertines, lundi dernier n'en reviennent pas.

En effet, lundi soir, ce sont plus de 300 personnes qui ont répondu à l'invitation de Désirs d'avenir de Montluçon, salle Germinal à Désertines, pour écouter Philippe Meirieu et participer au débat qui s'en suivit.


Couverture par la presse locale : une interview de 4 questions de Philippe Meirieu dans la rubrique "Questions à ..." ET PUIS, C'EST TOUT !!!


Il est vrai qu'à Montluçon, des réunions sur des sujets de société qui rassemblent plus de 300 personnes ... il doit y en avoir tous les jours !!!

Surprenant ou Inquiétant ?

Heureusement, nos amis de Moulins ont fait écho du succès de notre réunion, sur le site de "Guy Chambefort, candidat des socialistes aux élections législatives sur la 1ère circonscription de l'Allier" :

http://guy-chambefort.typepad.fr:80/weblog/2007/03/dsirs_davenirs_.html

Qu'ils en soient très chaleureusement remerciés.


28 mars 2007

Mardi 10 avril : Ordre juste avec Didier Peyrat à Montluçon


Plus de 300 personnes au débat sur l'Education avec Philippe Meirieu

La grande salle Germinal de Désertines a failli ne pas être assez grande pour accueillir tous les participants au débat qui s'est déroulé lundi soir.

Organisé par Désirs d'avenir à Montluçon, en partenariat avec le PS, le PRG et le MRC, cette réunion a ravi tous les participants.

Après une présentation d'un bilan de la droite en terme de politique éducative faisant apparaître la "casse" du système éducatif français, Bernard Lesterlin, candidat socialiste aux prochaines élections législatives de la 2ème circonscription de l'Allier a détaillé les 14 propositions "Education - Formation" du Pacte Présidentiel de Ségolène Royal.

Enfin, Philippe Meirieu, professeur des universités en sciences de l'éducation, nous a présenté un historique passionnant de l'évolution des politiques éducatives, depuis les lois sur l'obligation et la gratuité scolaire de Jules Ferry, en passant par la loi d'orientation de 1989 de Lionel Jospin, jusqu'aux gestions désastreuses des ministres Bayrou, Ferry, Fillon et enfin De Robien.


Philippe Meirieu a su transmettre, à une assistance conquise par sa fougue et sa passion, une vérité qu'il est bon de répéter : En matière d'éducation, il y a bien une différence entre une politique de droite ... et une politique de gauche. Pour lui, son choix est fait depuis longtemps, car son action de toujours s'est concentrée au service des élèves les plus en difficultés.
Pour lui, seule Ségolène Royal propose une vision qui va dans ce sens, qui offrira une réelle égalité des chances aux élèves de notre pays.

Une réunion qui s'est achevée vers 23h30 autour du verre de l'amitié.

24 mars 2007

Ségolène sur France Inter ...

La candidate socialiste a revendiqué le changement qu'elle incarne : "Je suis la seule à pouvoir incarner le changement face au candidat de la droite qui est le candidat sortant et qui finalement propose de prolonger ce qui a été fait en France depuis 5 ans avec le résultat que l’on connait, même si aujourd’hui il prétend avoir de nouvelles idées. Comment pourrait-il incarner la rupture après avoir gouverné pendant 5 ans".

23 mars 2007

Une grande première en France ...

Pour la première fois, de grands serviteurs de l'Etat ont balancé leur devoir de réserve.

Une vingtaine d'anciens recteurs d'académie d'envergure, qui ont vécu l'alternance politique rue de Grenelle, lancent un appel pour voter Ségolène Royal dès le premier tour des élections présidentielles.

"Dans le domaine de l'éducation, nous pouvons affirmer que la gauche et la droite, ... ce n'est pas la même chose !!!"


Paru dans le Nouvel Observateur du 22 mars 2007

22 mars 2007

Philippe MEIRIEIU lundi 26 mars à 20h00 à Désertines, pour débattre sur l'école

L'école est le lieu où se transmettent tous les savoirs et les valeurs républicaines, le creuset où se forment les futurs citoyens. Elle traverse aujourd’hui une crise profonde.

Le débat sur l’éducation oppose plus que deux conceptions de l’enseignement. Ce sont deux philosophies, deux conceptions de la société.

Nous vous attendons pour en débattre, le LUNDI 26 MARS 2007 à 20h00, salle Germinal à Désertines, en présence de Philippe MEIRIEU.

"Si les cinq dernières années nous ont appris quelque chose, c'est qu'au bout du compte et malgré toutes les hésitations et tous les dérapages, la gauche et la droite ce n’est pas pareil. La gauche peut se tromper, mais la droite, elle, ne se trompe jamais : elle méprise profondément les éducateurs et ne fait confiance qu'aux mécaniques ségrégatives et disciplinaires pour pacifier le pays. Il ne faudra pas l'oublier »

21 mars 2007

Alain Morvan, recteur de l'académie de Lyon, limogé

Le recteur de l'académie de Lyon, Alain Morvan, qui avait pris des positions publiques sur la création du collège musulman Al-Kindi ou sur les démêlés judiciaires de Bruno Gollnisch, a été remplacé mercredi en conseil des ministres. "Le ministre a proposé son départ" en raison de "manquements multiples à l'obligation de réserve" et de "commentaires de décisions de justice", a expliqué le cabinet de Gilles de Robien. Alain Morvan "a l'habitude de commenter, ce qui est rare chez les hauts fonctionnaires", a-t-on ajouté.

Limogé après cinq ans à Lyon, bien que considéré comme proche de Jacques Chirac, le recteur doit retrouver sa chaire de professeur d'université, en anglais, qu'il avait quittée en 1993 pour devenir recteur de Clermont-Ferrand, puis d'Amiens. C'est Roland Debbasch, actuel directeur général de l'enseignement scolaire (Degesco) au ministère, qui prend sa succession à Lyon.

Des associations lyonnaises, notamment d'étudiants, s'étaient élevées dimanche contre un possible remplacement du recteur de Lyon, jugeant qu'il serait "incompréhensible et choquant de mettre un terme aux fonctions d'un homme qui, à Lyon, a su incarner avec honneur et courage la lutte contre l'extrémisme et toutes les tentatives communautaristes".

Alain Morvan avait fait état en août de pressions de la part de sa hiérarchie au sujet de l'ouverture du collège-lycée musulman de Décines, dans le Rhône, à laquelle il s'opposait farouchement et qui a finalement été ouvert.

20 mars 2007

La candidate socialiste a envoyé une lettre à tous les enseignants pour leur offrir des «garanties».

Dans ce courrier, la candidate multiplie les gages envers cette catégorie d’électeurs qui vote massivement à gauche, mais se montre tentée par François Bayrou. «Je vois partout des suppressions d'emploi, des fermetures de classes, cette action est mauvaise parce qu'elle fragilise la République», écrit Ségolène Royal.

«Si je suis élue, les moyens, les crédits, les emplois seront rétablis», assure-t-elle, promettant la suppression des décrets Robien. Dans sa lettre, elle affirme aux enseignants que «l'Etat garantira la reconnaissance de leur métier et leur rôle essentiel pour forger la Nation et construire le lien républicain». «Ce sera le premier travail auquel je m'attellerai pour la préparation de la rentrée», promet-elle.

Liberté d’expérimenter des méthodes pédagogiques
Pour la candidate socialiste, «il est temps d'en finir avec cette méthode qui empile les réformes l'une après l'autre» et dont «les enseignants sont fatigués». «L'école a besoin que tous et notamment les parents assument leurs responsabilités. Les enfants bien éduqués sont dans de bonnes dispositions pour réussir à l'école», souligne-t-elle.

Parmi les mesures annoncées par la candidate socialiste, le droit, pour les enseignants, «d’expérimenter en liberté des méthodes pédagogiques» et un plafonnement à 700 élèves par collège. D’autres mesures étaient déjà annoncées dans son «pacte présidentiel», comme l’introduction du nouveau métier de «répétiteur».

19 mars 2007

La France de demain, selon Nicolas Sarkosy


Ca vous tente ???
Moi, NON !!!

Ségolène Royal propose la VIème République

Ségolène Royal propose une organisation plus démocratique et plus efficace

des institutions garantissant l'impartialité de l'Etat.

La VIème République repose sur quatre piliers :

1) Une démocratie parlementaire revivifiée :

- Instauration du mandat parlementaire unique

- Suppression du droit de veto du Sénat

- Suppression du vote bloqué et du 49-3 pour les lois ordinaires

- La présidence de la commission des finances sera confiée à un membre de

l'opposition

- Le Président de la République ne présidera plus le Conseil Supérieur de la

Magistrature. Les membres du CSM et de la nouvelle Haute Autorité du

Pluralisme seront désignés par le Parlement à la majorité des 3/5ème afin

de garantir réellement leur indépendance.

2) Une véritable démocratie sociale :

- Négociation et concertation préalable à toute réforme en matière sociale

- Promotion d'un syndicalisme de masse

- Représentation des salariés dans les conseils d'administration des

entreprises

3) La démocratie participative :

- La Présidente de la République rendra compte chaque année de la mise en

œuvre du Pacte présidentiel.

- Toute proposition de loi ayant recueilli la signature d'un million de

citoyens sera examinée par le Parlement.

- Création de jurys citoyens pour discuter de la mise en œuvre des

politiques publiques et les évaluer, budgets participatifs dans les

collectivités locales.

4) Une démocratie territoriale aboutie :

- Clarification des compétences pour mettre fin aux superpositions et aux

gaspillages,

- Péréquation des ressources entre collectivités locales,

- Prise en charge par les régions de la remise à niveau des bâtiments et des

résidences universitaires et des prisons.


Cette réforme des institutions sera soumise à référendum à l'automne 2007

16 mars 2007

Un exemple de l'Etat Sarkosy que l'on nous propose ...

Communiqué du syndicat national de la magistrature :

Une magistrate poursuivie pour son soutien à Ségolène Royal

Notre collègue Josiane Bigot, conseillère à la Cour d’appel de Colmar, fait aujourd’hui l’objet d’une enquête « pré-disciplinaire » à la demande du garde des Sceaux. Celui-ci a ordonné l’audition de cette magistrate pour violation de l’obligation de réserve. Il reproche à Madame Bigot de co-présider le comité de soutien de la candidate socialiste à l’élection présidentielle dans le département où elle exerce ses fonctions et d’avoir, à ce titre, pris la parole publiquement.

Le Syndicat de la magistrature dénonce avec force cette tentative d’intimidation.

Il rappelle qu’un magistrat, comme tout citoyen, a le droit d’exprimer une opinion politique en dehors de sa sphère professionnelle. Cette liberté d’expression politique est d’ailleurs consacrée par le statut qui permet aux magistrats d’exercer des mandats électifs.

Le Syndicat de la magistrature observe que le garde des Sceaux s’est bien gardé d’engager une procédure contre Jean-Louis Bruguière, juge d’instruction encore en fonction, qui a revendiqué son appartenance à l’UMP et s’apprête à entamer une carrière politique.

De même, il n’a pas été porté à notre connaissance une quelconque initiative « pré-disciplinaire » à l’encontre des nombreux magistrats ayant participé en mai 2006 à une convention de l’UMP.

A cet égard, il ne serait pas inintéressant de connaître l’avis de Pascal Clément sur la démarche récente de Nicolas Sarkozy qui invite explicitement les magistrats à rejoindre son comité de soutien. Du point de vue du garde des Sceaux, un magistrat impartial serait-il un magistrat qui partage les convictions de l’UMP ?

jeudi 15 mars 2007

14 mars 2007

A tout ceux "de gauche" qui seraient tenter de voter François Bayrou

François Bayrou ne cesse de déclamer que l'UDF a voté (1 fois) la motion de censure en 2006. En fait, ils n'étaient que 10 députés UDF à suivre le candidat Bayrou. Qui sont-ils ? Ouvrons les yeux. Voici les 10 fidèles parmi les fidèles, … futurs talents … et/ou futurs ministres ???

Jean Christophe Lagarde : Ex président des jeunes UDF. Le 8 avril 2004, il est l'un des signataires d'une proposition de loi demandant le rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme. Il a été le seul député UDF à prôner le Non au référendum du TCE, mais un non tendance Villiers car basé sur le refus d'entrée de la Turquie dans l'Europe.

Jean Lassalle : On ne le présente plus, sa grève de la faim était brave et sympathique, mais risque de se révéler contre productive puisque Toyal, au lieu de développer son activité polluante à 50 km de son village, dans le bassin de Lacq comme c'était prévu (qui aurait bien eu besoin de ces créations d'emplois), va très certainement quitter le territoire français après que les collectivités locales ait dépensé des très grosses sommes pour mettre aux normes de sécurité et aux normes écologique le site de la vallée d'Aspe (Les japonais détestent perdre la face)

Maurice Leroy : Une belle girouette opportuniste, il est d'abord sénateur communiste, puis devient un proche de Pasqua au célèbre conseil général des hauts de seine, puis rejoint l'UDF pour être à la fois vice président de l'assemblée nationale et président du conseil général du Loir-et-Cher.

Hervé Morin : D'apparence progressiste, lors des péripéties législatives autour des débats sur le téléchargement Internet, il s'est pourtant clairement positionné contre la licence globale, les grandes Majors peuvent lui dire merci.

Rudy Salles : Notable de Nice, considéré comme l'héritier du célèbre Jacques Médecin (droite ultra radicale) dont il fut un des proches collaborateurs dans son équipe municipale, en compagnie de Christian Estrosi.

Gérard Vignoble :
Pas grand-chose à dire, ancien maire de Wasquehal, ancien du PS, il rallie opportunément l'UDF, et obtient sont premier mandat de député en 2002.

Gilles Artigues : très pieux, créateur de l'association «jeune pour une foi», il animait une émission radiophonique à l'antenne de « Radio Chrétienne de France »

Bernard Bosson : Ministre des gouvernements de droite à 3 reprises, maire d'Annecy pendant 24 ans, il avait succédé à sont père Charles qui avait été maire de la même ville pendant 30 ans…

Anne-Marie Comparini : Présidente du conseil Régional Rhône Alpes entre 1999 et 2004, un des conseil régionaux où l'UDF avait pris le pouvoir grâce à l'alliance avec le FN.

Charles de Courson : le Monsieur économie de Bayrou. Grand propriétaire terrien, Ex directeur adjoint du cabinet d'Alain Madelin. Connu pour sa misogynie, son homophobie et ses positions extrême droitière en matière d'IVG.


- Lors du débats sur le Pacs, il a déclaré : «Je propose d'organiser le concours de qui conclura le plus grand nombre de Pacs, et il serait présidé par Eddie Barclay.» Il a été un des plus virulents opposant à cette loi, en déposant des centaines d'amendements lors des débats.
- En Juillet 2006, il a présenté un amendement en commission des finances pour annuler la taxe sur les billets d'avions de Chirac en faveur de la lutte contre le Sida.
- En 1994, il fut cosignataire de la proposition de loi Beaumont visant à modifier la Constitution pour y mentionner l'interdiction de l'IVG.
- Dernièrement, il s'est abstenu lors du vote pour inscrire l'abolition de la peine de mort dans la constitution.

Franchement, un gouvernement composé de tous ces talents !!! Ca vous dit ???
Moi, je n'en rêve pas …

12 mars 2007

François BAYROU, … l’imposteur !!!

François Bayrou roule t-il pour la droite ou pour la gauche ???

Quelques éléments de réponse soumis à votre réflexion :

- François Bayrou, président de l'UDF gère 30 conseils généraux avec l'UMP de Sarkozy. Aucune alliance avec la gauche. (je le vois bien dans mon département !!!)

- L'UDF de François Bayrou gère 71 communes de plus de 30 000 habitants avec l'UMP et 13 communes intègrent des adjoints MPF de Philippe de Villiers !!!

- Ces cinq dernières années, l'UDF de François Bayrou a siégé au parlement dans le groupe de la majorité aux côtés de l’UMP et a voté avec l'UMP, 42 textes sur 64 à l'assemblée nationale (dont certains qui conduisent à la précarité sociale).

- François Bayrou a été ministre dans les gouvernements de Juppé (UMP), Balladur (UMP)

- François Bayrou clame depuis des années qu’il est contre les grands partis politiques. Aujourd’hui, il annonce maintenant qu'il veut créer un grand parti unique lui aussi !

- Hier, il a affirmé qu’il n’a pas de programme … Son livre est son seul projet ???…. Mais quel avenir propose t-il aux Françaises et aux Français ?

- A bien y regarder, le projet de François Bayrou, sous un camouflage centriste, ni droite, ni gauche, ressemble bien à un projet de DROITE. Voyez le contrat universel, projet sur le logement, l’éducation, la santé, l’insertion, l’environnement, … et lui aussi veut diminuer le nombre de fonctionnaires !!!

Pourtant, quoiqu’il en dise, Il y a bien un programme de gauche et deux programmes de droite dont un qui caresse le FN, et l'autre le PS.

Moi, j’ai bien compris … François Bayrou a toujours roulé pour la DROITE et n’a aucune raison objective de rouler pour la GAUCHE, puisqu’il ne partage pas les idées de la gauche, ni le propositions du Pacte présidentiel de Ségolène Royal.

C’est toujours mieux quand on le dit …

10 mars 2007

Journée Internationale des Femmes : Trois questions à Ségolène Royal

Qu'est-ce que cela représente que d'être une femme en politique au 21ème siècle ?

C'est l'aboutissement d'une longue marche des femmes, de beaucoup de combats pour la conquête de nos droits politiques. Il reste encore du chemin mais le temps n'est plus où, comme dans l'entre-deux-guerres les sénateurs pouvaient à quatre reprises refuser le droit de vote aux femmes sous l'étonnant prétexte que nous aurions " la bouche trop petite pour proférer les gros mots qui sont monnaie courante dans les campagnes électorales. " Vous rendez-vous compte que, dans les manuels scolaires, on continue de dire " universel ", le suffrage qui, pendant un siècle, a exclu les femmes ? J'ai envie de vous répondre ce qu'en janvier 2006 Michelle Bachelet me disait au Chili : " le temps des femmes est venu... Pour le plus grand bonheur des hommes. "

Qu'est-ce que cela représente que d'être une femme socialiste aujourd'hui ?

Vous savez, je suis venue au socialisme par le féminisme. Un féminisme instinctif et juvénile qui m'a fait, dès l'adolescence, refuser la place que, dans ma famille, la tradition assignait aux femmes. De l'émancipation des femmes à celle de l'humanité toute entière, le lien s'est fait tout naturellement : je suis aujourd'hui socialiste parce que féministe et féministe parce que socialiste. Etre une femme socialiste, c'est refuser l'assistanat qui humilie et c'est vouloir, pour chacune et pour chacun, le pouvoir de conduire sa vie et les solidarités qui le rendent possible. C'est ne pas se résigner au désordre des choses, faire le pari que l'avenir peut être civilisé et la France redressée.

Qu'est ce que cela représenterait que d'être une femme présidente de la République ?

Une belle victoire de l'égalité, de la parité et de la mixité en politique. Pas une revanche : une évolution normale. La preuve que le peuple français est, une fois encore, en avance sur certains de ses représentants. Je crois les femmes aussi qualifiées que les hommes pour exercer à la tête de l'Etat la juste autorité dont le pays a besoin, rendre à la puissance publique son efficacité et gouverner avec tous les Français. Peut-être ce 8 mars 2007 sera t-il historique... J'ai pris l'engagement, si je suis élue, de faire entrer Olympe de Gouges au Panthéon, où elle rejoindra Marie Curie. Olympe de Gouges a écrit une belle Déclaration des Droits de la Femme qui proclame crânement : " La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit également avoir celui de monter à la tribune " Son idéal d'égalité civile et politique des hommes et des femmes la conduisit, on le sait moins, à réclamer l'abolition de l'esclavage. Le tribunal lui reprocha d'avoir oublié " les vertus qui conviennent à son sexe " : on la guillotina. Féministe avant la lettre, elle doit avoir toute sa place dans la mémoire commune de la République. D'ici là, le chemin est encore long jusqu'à l'élection présidentielle. Cette campagne, je l'ai voulue participative. Mon équipe, ce sont aussi les internautes qui nous lisent ! J'invite donc toutes les femmes, et tous les hommes, à nous rejoindre sur mon site de campagne (www.desirsdavenir.org) et à s'inscrire sur l'espace e-militants pour y participer.

08 mars 2007

« Avant qu’il ne soit trop tard »

Cet appel a été publié dans le Nouvel Observateur le jeudi 1er mars 2007. Vous pouvez le signer en remplissant le formulaire : http://petitions.desirsdavenir.org/22-avril.php

"Le 22 avril, il sera trop tard. Trop tard pour déplorer notre dispersion. Trop tard pour regretter notre inaction. Trop tard pour s’apercevoir que l’élection présidentielle s’est faite sans nous, malgré nous.

Nous refusons cette défaite trop souvent annoncée. Nous n’admettons pas que l’on vote à notre place. Nous n’acceptons pas que des sondages fabriquent une élection. Et nous ne tomberons pas dans le piège tendu par cette droite qui domine ou influence la plupart de nos grands médias. Car tout est fait, dans cette campagne, pour démobiliser la gauche et désespérer ses électeurs. Rien n’est épargné à Ségolène Royal. Ses déclarations comme ses silences, son entourage comme son compagnon, sa simplicité comme sa franchise, sa féminité comme sa fermeté : tout est prétexte en face à caricature et à moquerie. Tout est bon pour alimenter le mépris social et le dédain sexiste.

Qu’elle prenne le temps d’écouter les Français, et on la soupçonne de n’avoir rien à dire. Qu’elle annonce longuement son pacte présidentiel, et la question du chiffrage vient opportunément occulter le détail de ses engagements. Qu’elle-même ou son entourage soient victimes de procédés de basse police, et on préfère retenir l’air de la calomnie plutôt que de s’alarmer pour la démocratie. Qu’elle assume son identité de socialiste, et on lui reproche de se plier à un appareil. Qu’elle revendique sa part de liberté, et on l’accuse de se méfier de sa famille. Qu’elle réussisse un meeting électoral ou une émission télévisée, et on lui oppose immédiatement des enquêtes d’opinion aussi fluctuantes qu’incertaines.

Nous ne nous laisserons pas intimider. Dès le premier tour, nous voterons pour Ségolène Royal et nous appelons à faire de même, à le faire savoir et à faire campagne. Car nous voulons que, cette fois, la gauche gagne. Nous parions sur cette gauche plus exigeante avec elle-même et plus à l’écoute des siens, qui a appris de ses échecs, de ses illusions et de ses divisions, une gauche ambitieuse et audacieuse. Et nous savons que ce n’est pas n’importe quelle droite qui risque de l’emporter.

Jamais candidat de droite n’aura à ce point symbolisé la régression sociale. Nicolas Sarkozy est, tout à la fois, le candidat du pouvoir financier, du pouvoir personnel et du désordre mondial. Soutenu par la nouvelle aristocratie financière, il incarne la soumission de la politique à l’argent. Favorable à un renforcement des pouvoirs présidentiels, il incarne la tentation du césarisme contre l’approfondissement de la démocratie. Engagé aux côtés de l’actuelle administration américaine, il incarne le risque des aventures impériales, du choc des cultures et de l’affrontement des peuples. C’est le candidat de la peur. Des peurs qu’il exploite – celles de l’avenir, du monde, de l’étranger, des jeunes – mais aussi des peurs qu’il inspire en convoquant l’imaginaire de l’homme fort, du chef vindicatif et exalté, épris du pouvoir et de lui-même.

Contre ce danger, Ségolène Royal est la candidate de l’espérance. Elle l’a fait naître en défendant une démocratie participative où les citoyens sont reconnus experts de leurs problèmes. Une espérance à la fois sociale et écologique, éthique et démocratique, française et européenne, ne sacrifiant pas les conditions de vie et de travail à la modernisation économique. L’espérance d’une république nouvelle, rompant avec un présidentialisme étouffant pour un parlementarisme vivant. L’espérance d’une démocratie qui ne se réduirait plus à un pouvoir personnel, avec ses courtisaneries, ses impunités et ses privilèges. L’espérance d’une France enfin réconciliée avec son peuple, ses quartiers, ses travailleurs et sa jeunesse dans sa diversité.

Mais l’indifférence peut tuer l’espérance. Depuis 2002, nous sommes prévenus, et nous n’avons plus d’excuse. Nous savons que cette élection sera ce que nous en ferons. Il n’est plus temps de se faire plaisir, en perdant de vue l’enjeu décisif. Nous affirmons qu’il n’est de soutien entier que critique, de loyauté que lucide, de solidarité qu’indépendante, et nous resterons fidèles à cet engagement. Nous disons aussi que le second tour se joue dès le premier tour.

Cette élection n’est pas ordinaire et elle engage, à travers le sort de la France, un peu de l’avenir du monde. C’est pourquoi, contre une droite d’arrogance, nous appelons à choisir, dès le 22 avril, une gauche d’espérance, en votant Ségolène Royal."

La liste des signataires

Marc Abélès, anthropologue. Laure Adler, journaliste. Elisabeth Alles, anthropologue. Paul Allies, politiste. Mathieu Arnoux, historien. Pierre Arnoux, mathématicien. Jacques Audiard, réalisateur. Jean-Pierre Azéma, historien. Muriel Badet, historienne de l’art. Sébastien Balibar, physicien. Nicolas Bancel, historien. François Barat, cinéaste. Michel Barak, historien. Dominique Barella, magistrat. Christian Baudelot, sociologue. Anna Bellavitis, historienne. Yehezkel Ben-Ari, biologiste. Samuel Benchetrit, écrivain. Michel Bénichou, avocat. Carmen Bernand, anthropologue. Arno Bertina, écrivaine. Dominique Besnehard, producteur. Philippe Besson, écrivain. Didier Bezace, metteur en scène. Sylvie Blocher, artiste. Bernard Bobe, chimiste. Mikkel Borch-Jacobsen, philosophe. Daniel Bougnoux, philosophe. Seloua Luste Boulbina, philosophe. Jean-Claude Bourbault, comédien. William Bourdon, avocat. Jean-Pierre Brigaudiot, plasticien. Geneviève Brisac, écrivaine-éditrice. Michel Broué, mathématicien. André Burguière, historien. Marilyne Canto, cinéaste. Pierre Cartier, mathématicien. Claude Chambard, écrivain. Marc Chaperon, mathématicien. Noëlle Châtelet, écrivaine. Monique Chemillier-Gendreau, juriste. Patrice Chéreau, metteur en scène. Jean-Claude Chevallier, linguiste. Hélène Cixous, écrivain. Olivier Cohen, éditeur. Annie Cohen, écrivaine. Catherine Corsini, réalisatrice. Sylvian Coudène, pianiste, Dir. Ecole de musique. Marie Coulais , éditrice de musique. Marlène Coullomb, universitaire. Pierre-Louis Curien, mathématicien-informaticien. Paule Darmon, écrivaine. Robert Delpire, éditeur. Erwan Diantelli, anthropologue. François Dubet, sociologue. Jean-Michel Ducomte, avocat. Alain Ehrenberg, sociologue. Bernard Faivre d’Arcier. Betty Felenbok, biologiste. Marc Ferro, historien. Cynthia Fleury, philosophe. Alain Forest, historien. Antoinette Fouque, psychanalyste. Anne-Marie Garat, écrivaine. Françoise Gaspard, sociologue. Jean-Pierre Gattegno, écrivain. Marie-France Giret, pianiste. Maurice Godelier, anthropologue. Anouk Grinberg, comédienne. Martial Guédron, historien de l’art. Jean Guiloineau, écrivain-traducteur. Gérard Haller, écrivain. Karen Hansen, artiste. Alain Hélissen, écrivain-chroniqueur. Françoise Héritier, anthropologue. Denis Herlin, musicologue. Serge Jakobowicz. Jean Jamin, anthropologue. Catherine Jeandel, géochimiste. Louis Joinet, magistrat. Pierre Joliot, biologiste. Geneviève Joutard, historienne. Philippe Joutard, historien. Jean Kehayan, journaliste. Jacques Julliard, historien. Christiane Klapisch-Zuber, historienne. Julia Kristeva, universitaire-psychanalyste. Jean Labib, producteur. Guy Lacour, universitaire.Nicole Lapierre, sociologue. Françoise Lavocat, littérature comparée. Armelle Le Bras-Chopard, politologue. Michèle Leduc, physicienne. Jean-Paul Lévy, avocat. Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien. Daniel Lindenberg, historien. Dyssia Loubatière, assistante à la mise en scène. Michèle Manceaux, écrivain-journaliste. Frédéric Martel, sociologue. François Marthouret, comédien. Mireille Martin, mathématicienne. Dominique Méda, philosophe. Khaled Melhaa, journaliste-producteur. Eric Michaud, historien de l'art. Yves Michaud, philosophe. Jean-Pierre Mignard, avocat. Philippe Minard, historien. Ariane Mnouchkine, metteur en scène. Sarah Moon, photographe. Jean-Paul Moreigne, psychiatre-psychanalyste. Janine Mossuz-Lavau, politologue. El Mouhoub Mouhoud, économiste. Bernard Murat, directeur de théâtre. Roland Nadaus, écrivain. Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue. Pap Ndiaye, historien. Monique Nemer, écrivaine-éditrice. Alain Omont, astrophysicien. Alfredo Pena Vega, sociologue. Michel Piccoli, comédien.. Martyne Perrot, sociologue. Michelle Perrot, historienne. Thomas Piketty, économiste. Etienne Pion, président d’un mouvement laïque .Evelyne Pisier, juriste. Emmanuel Poisson, historien. Christophe Prochasson, historien. Pierre Raterron, artiste-auteur. Elisabeth Roudinesco, historienne-psychanalyste. Roland Rappaport, avocat. Yannick Ripa, historienne. Joël Roman, philosophe-éditeur. Jean-Paul Scarpitta , metteur en scène. Leïla Sebbar , écrivain. Claude Servan-Schreiber, écrivaine. Fabienne Servan-Schreiber, productrice. Emmanuelle Sibeud, historienne. Philippe Sollers, écrivain. Maria Stavrinaki, historienne. Benjamin Stora, historien. Martine Storti, écrivaine. Irène Théry, sociologue. Pierre Tambourin, biologiste. Philippe Torreton, comédien. Pierre Tournier, historien. Jacques Treiner, physicien. Lucette Valensi, historienne. Agnès Verlet, écrivaine. Daniel Vigne, metteur en scène. Jean Viard, sociologue-éditeur. Fabienne Vonier, productrice-distributrice. Emmanuel Wallon, sociologue. Catherine Weinzaepflen, écrivain

07 mars 2007

Présentation du PACTE PRESIDENTIEL de Ségolène ROYAL

Le Parti Socialiste, le Parti Radical de Gauche, le Comité local Désirs d’Avenir et le Mouvement Républicain et Citoyen invitent toutes les personnes intéressées à une présentation du Pacte Présidentiel de Ségolène ROYAL.

Cette « réunion du changement » aura lieu le VENDREDI 16 MARS à 20 h 30, Salle C26 de l’Espace Boris Vian à Montluçon.

Après une introduction politique de Marc MALBET, candidat suppléant aux élections législatives, Abdou DIALLO présentera les raisons du soutien du PRG à Ségolène ROYAL.

Ensuite, 6 thèmes du pacte présidentiel seront ensuite présentés :
- Travail pour tous et lutte contre la précarité, par Bernard POZZOLI, Conseiller Général

- Garantie du pouvoir d’achat par Ginette GOUX, Conseillère municipal de Montluçon

- Politique en faveur de la jeunesse par Stéphane DE FREITAS, Animateur jeunesse

- Egalité devant les soins par Philippe GLOMOT, Cadre hospitalier

- Accès au logement par Isabelle BRUNY

- Une République nouvelle par Pascal SAINT AMANS

Bernard LESTERLIN, candidat du Parti Socialiste, du Parti Radical de Gauche et du Mouvement Républicain et Citoyen aux élections législatives et animateur de la campagne de Ségolène ROYAL dans la seconde circonscription de l’Allier, conclura cette réunion publique.

06 mars 2007

Ségolène Royal estime qu'elle pourra à l'avenir faire du "bon travail" avec Angela Merkel, si elle accède à l'Elysée en mai prochain.

Selon la candidate socialiste à la présidentielle, la chancelière chrétienne-démocrate partage notamment sa conviction de faire réussir l'Europe "par la preuve" avant toute nouvelle consultation des opinions publiques sur un traité constitutionnel.

Les deux femmes se rencontraient mardi pour la première fois à Berlin - une entrevue d'une heure empreinte d'un "climat très chaleureux" voire d'une "certaine complicité", a précisé Ségolène Royal lors d'une brève allocution sur le parvis de la chancellerie.

"Le courant est très bien passé", a-t-elle déclaré aux journalistes. "Je crois que nous pouvons faire du bon travail ensemble". Avant son entrevue avec Ségolène Royal, Angela Merkel avait rencontré, Nicolas Sarkozy, le 12 février. Le candidat de l'UMP à la présidentielle avait alors fait valoir que la chancelière et lui se comprenaient "parfaitement" sur la nécessité et les moyens de relancer la construction européenne.

La candidate française et la dirigeante allemande partagent "le même point de vue à savoir qu'avant de ressaisir les opinions publiques sur un nouveau traité, il faut que l'Europe fasse ses preuves", a précisé Ségolène Royal qui avait auparavant déjeuné avec le vice-chancelier social-démocrate Franz Müntefering.

"Nos vues ont convergé sur la façon dont l'Europe pouvait faire ses preuves c'est-à-dire lutter contre le chômage, lancer des programmes communs de recherche liés à l'environnement, à la santé, les transports publics et tout ce qui permettra de prouver aux opinions publiques que l'Europe est utile et efficace", a ajouté la présidente de Poitou-Charentes.

Depuis Berlin, Ségolène Royal a critiqué la position du gouvernement français à 48h du conseil européen consacré à l'énergie et au climat, jeudi et vendredi à Bruxelles. Elle a expliqué soutenir "totalement" Angela Merkel, dont le pays occupe la présidence tournante de l'Union, sur son objectif visant à contraindre les pays à produire 20% d'énergies renouvelables. "Je sais que ce n'est pas la proposition du gouvernement français or je crois que c'est la bonne position, le bon objectif", a déclaré la candidate socialiste.

04 mars 2007

Ségolène Royal se saisit du dossier Airbus

La candidate socialiste a rencontré vendredi l'intersyndicale d'Airbus et s'en est pris à "l'inertie" du gouvernement.

Selon la présidente du Poitou-Charentes, en campagne depuis jeudi dans le Sud-Ouest, terre natale d'Airbus, les régions pourraient, "comme l'ont fait les länder allemands", aller "jusqu'à une entrée dans le capital d'Airbus.

Elle a annoncé la création d'"un groupe stratégique" chargé d'examiner "des alternatives industrielles" au plan Power 8.

Selon Ségolène Royal , "l'actuel gouvernement est responsable de ce désastre". "Il n'y a qu'en France qu'on voit ça. Il y a de quoi se mettre en colère, les choses ont été laissées à vau-l'eau", s'est-elle indignée devant la presse.

"On est dans un système sur lequel il faut que toute la lumière soit faite : comment se fait-il qu'une entreprise qui a des commandes pour cinq à six ans soit obligée de procéder à des annonces très traumatisantes", s'est demandée Ségolène Royal.

La candidate socialiste à l'élection présidentielle a annoncé la création par les huit régions concernées par l'aéronautique (toutes PS), et "avec l'intersyndicale" d'Airbus, d'"un groupe stratégique" chargé d'examiner "des alternatives industrielles" au plan

01 mars 2007

Plus de 150 intellectuels s'engagent pour Ségolène Royal

Plus de 150 intellectuels appellent à voter pour Ségolène Royal, "contre une droite d'arrogance", pour "une gauche d'espérance", dans un texte à paraître dans l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur.

"Le 22 avril, il sera trop tard. Trop tard pour déplorer notre dispersion. Trop tard pour regretter notre inaction. Trop tard pour s'apercevoir que l'élection présidentielle s'est faite sans nous, malgré nous", écrivent-ils.

"Nous refusons cette défaite trop souvent annoncée", ajoutent-ils.

Les signataires estiment que jamais un candidat de droite comme Nicolas Sarkozy, "candidat de la peur", "n'aura à ce point symbolisé la régression sociale."

"Nicolas Sarkozy est, tout à la fois, le candidat du pouvoir financier, du pouvoir personnel et du désordre mondial", écrivent-ils. "Contre ce danger, Ségolène Royal est la candidate de l'espérance."

Parmi les signataires, figurent le réalisateur Jacques Audiard, l'écrivain Philippe Besson, le metteur en scène Patrice Chéreau, la psychanalyste Antoinette Fouque, l'historien Jacques Julliard, Ariane Mnouchkine, metteur en scène, le comédien Michel Piccoli, Benjamin Stora, historien, Philippe Torreton, comédien.